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Critique de mjaubrycoin
Il m'est déjà arrivé par le passé de prendre mon courage à deux mains pour publier une chronique "assassine" d'un roman contemporain qui me paraissait très injustement porté aux nues par les lecteurs de Babelio.
Pour ce livre, c'est l'inverse qui se produit et j'ai tellement apprécié ma lecture que j'ai envie de défendre "Albert..." qui a fait l'objet de tant de critiques sévères.
Qu'est ce qui fait qu'un livre est bon ? C'est avant tout qu'il remplisse le but qu'il se donne, en l'espèce distraire le lecteur en racontant une histoire originale, pleine de rebondissements improbables ( mais très drôles), d'inventivité mais aussi de tendresse, le tout porté par un graphisme impeccable (Bravo aux illustrateurs de l'éditeur Mosaic !)
A travers le voyage dans l'Amérique de la grande dépression, d'un jeune couple qui s'est assigné le but de rendre à son habitat naturel l'alligator apprivoisé de Madame, c'est l'histoire de ses parents que l'auteur nous raconte.
Bien sûr, il ne faut pas y chercher la moindre réalité historique, mais y voir le récit fabuleux d'aventures fantasmées, de celles que l'on raconte à ses enfants pour les amuser en laissant libre cours à une imagination débridée.
On est incontestablement dans le domaine du conte, là où les animaux jouent un rôle important dans l'histoire, parce qu'ils sont dotés de sentiments (voire d'un certain langage) et qu'ils sont capables de changer le coeur des hommes.
Albert le héros de cette histoire , gâté par Elsie qui voit à travers lui le fantôme de son amour de jeunesse, n'est que fort peu apprécié par Homer qui éprouve à son encontre une jalousie, ma foi assez justifiée ...
Quand Elsie se voit contrainte d'aller reconduire son reptile bien aimé dans les marais de Floride qu'il n'aurait jamais dû quitter, Homer jubile car il va enfin être débarrassé de son rival !
Mais la route est longue et semée d'embûches...Et un coq égaré se prend d'amitié pour Albert l'alligator et se joint à l'équipée ...
Au cours de leur périple, tous les quatre seront confrontés à de grands dangers et devront puiser dans leurs ressources personnelles pour se sortir de situations plus inextricables les unes que les autres. Ils feront de belles rencontres (les écrivains Steinbeck et Hemingway) mais aussi de moins belles (des contrebandiers, des acteurs de cinéma, des joueurs de base ball...). Homer trouvera en Albert un allié irremplaçable et Elsie finira par voir les qualités exceptionnelles de son mari.
L'Amérique des années 1930 qui défile au long du récit, est vue sous le prisme de la fantaisie et de la bienveillance et les méchants sont loin d'être aussi terribles que l'on croit...parce qu'à la fin, bien sûr, c'est l'amour qui triomphe ....
Quand je vous disais qu'on se trouvait au pays magique des contes et que même si on a depuis longtemps dépassé le stade de l'écoute attentive avant de sombrer dans le sommeil, il est toujours délicieux de retrouver son âme d'enfant , au moins le temps d'une lecture ....
Pour ce livre, c'est l'inverse qui se produit et j'ai tellement apprécié ma lecture que j'ai envie de défendre "Albert..." qui a fait l'objet de tant de critiques sévères.
Qu'est ce qui fait qu'un livre est bon ? C'est avant tout qu'il remplisse le but qu'il se donne, en l'espèce distraire le lecteur en racontant une histoire originale, pleine de rebondissements improbables ( mais très drôles), d'inventivité mais aussi de tendresse, le tout porté par un graphisme impeccable (Bravo aux illustrateurs de l'éditeur Mosaic !)
A travers le voyage dans l'Amérique de la grande dépression, d'un jeune couple qui s'est assigné le but de rendre à son habitat naturel l'alligator apprivoisé de Madame, c'est l'histoire de ses parents que l'auteur nous raconte.
Bien sûr, il ne faut pas y chercher la moindre réalité historique, mais y voir le récit fabuleux d'aventures fantasmées, de celles que l'on raconte à ses enfants pour les amuser en laissant libre cours à une imagination débridée.
On est incontestablement dans le domaine du conte, là où les animaux jouent un rôle important dans l'histoire, parce qu'ils sont dotés de sentiments (voire d'un certain langage) et qu'ils sont capables de changer le coeur des hommes.
Albert le héros de cette histoire , gâté par Elsie qui voit à travers lui le fantôme de son amour de jeunesse, n'est que fort peu apprécié par Homer qui éprouve à son encontre une jalousie, ma foi assez justifiée ...
Quand Elsie se voit contrainte d'aller reconduire son reptile bien aimé dans les marais de Floride qu'il n'aurait jamais dû quitter, Homer jubile car il va enfin être débarrassé de son rival !
Mais la route est longue et semée d'embûches...Et un coq égaré se prend d'amitié pour Albert l'alligator et se joint à l'équipée ...
Au cours de leur périple, tous les quatre seront confrontés à de grands dangers et devront puiser dans leurs ressources personnelles pour se sortir de situations plus inextricables les unes que les autres. Ils feront de belles rencontres (les écrivains Steinbeck et Hemingway) mais aussi de moins belles (des contrebandiers, des acteurs de cinéma, des joueurs de base ball...). Homer trouvera en Albert un allié irremplaçable et Elsie finira par voir les qualités exceptionnelles de son mari.
L'Amérique des années 1930 qui défile au long du récit, est vue sous le prisme de la fantaisie et de la bienveillance et les méchants sont loin d'être aussi terribles que l'on croit...parce qu'à la fin, bien sûr, c'est l'amour qui triomphe ....
Quand je vous disais qu'on se trouvait au pays magique des contes et que même si on a depuis longtemps dépassé le stade de l'écoute attentive avant de sombrer dans le sommeil, il est toujours délicieux de retrouver son âme d'enfant , au moins le temps d'une lecture ....
