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Critique de EsniSelivre
Un polar sombre où rien n'est ce qu'il semble paraître.
Un homme qui s'accuse de deux meurtres dont l'un, commis il y a plus de 30 ans.
Le fils de l'accusé et la fille de la victime qui ont des doutes sur certaines déclarations et vont fouiller le passé de leurs pères respectifs.
Mais la vérité est-elle vraiment bonne à entendre ?
Voilà ce que nous propose Keigo Higashino dans son nouveau polar.
La première partie est assez lente à se mettre en place avec souvent des redondances dans les informations que se répètent les inspecteurs et personnages, ce qui donne un sentiment de longueur.
Malgré tout, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère dégagée par ce polar, ainsi que l'enquête, où l'on revient aux essentiels en se basant sur les interrogatoires des personnages, en examinant leurs réactions, leurs sentiments.
Ici, on ressort le carnet de notes et on se déplace de maison en maison pour obtenir des indices et des informations.
Arrivée à la seconde moitié, les révélations et rebondissements font jour et je me suis retrouvée à vouloir savoir le fond et la vérité sur ces deux meurtres. J'avoue d'ailleurs avoir été ébahie par le dénouement que je n'ai absolument pas vu venir !
L'auteur s'amuse brillamment de ses lecteurs et maintient le suspense jusqu'au bout.
Les thèmes abordés sont très intéressants et nous font réfléchir : les choix que l'on pense innocents sur le moment mais qui ont des répercussions dantesques dans le futur, le pardon, la rédemption, mais également la vie brisée des familles d'un proche condamné.
On apprend également plein de choses sur le système judiciaire au Japon. C'est un autre monde et j'ai trouvé ça très dépaysant.
Au final, malgré des longueurs qui auraient pu être évitées, j'ai passé un bon moment de lecture avec une intrigue maîtrisée qui avance pas à pas, dans un rythme plus lent mais non moins intéressant.
Je remercie chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Actes Sud pour l'envoi et la lecture de ce roman dans le cadre de la Masse Critique :)
Vous pouvez retrouver ma chronique en photo sur Insta : pseudo esni selivre
Lien : https://www.instagram.com/es..
Un homme qui s'accuse de deux meurtres dont l'un, commis il y a plus de 30 ans.
Le fils de l'accusé et la fille de la victime qui ont des doutes sur certaines déclarations et vont fouiller le passé de leurs pères respectifs.
Mais la vérité est-elle vraiment bonne à entendre ?
Voilà ce que nous propose Keigo Higashino dans son nouveau polar.
La première partie est assez lente à se mettre en place avec souvent des redondances dans les informations que se répètent les inspecteurs et personnages, ce qui donne un sentiment de longueur.
Malgré tout, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère dégagée par ce polar, ainsi que l'enquête, où l'on revient aux essentiels en se basant sur les interrogatoires des personnages, en examinant leurs réactions, leurs sentiments.
Ici, on ressort le carnet de notes et on se déplace de maison en maison pour obtenir des indices et des informations.
Arrivée à la seconde moitié, les révélations et rebondissements font jour et je me suis retrouvée à vouloir savoir le fond et la vérité sur ces deux meurtres. J'avoue d'ailleurs avoir été ébahie par le dénouement que je n'ai absolument pas vu venir !
L'auteur s'amuse brillamment de ses lecteurs et maintient le suspense jusqu'au bout.
Les thèmes abordés sont très intéressants et nous font réfléchir : les choix que l'on pense innocents sur le moment mais qui ont des répercussions dantesques dans le futur, le pardon, la rédemption, mais également la vie brisée des familles d'un proche condamné.
On apprend également plein de choses sur le système judiciaire au Japon. C'est un autre monde et j'ai trouvé ça très dépaysant.
Au final, malgré des longueurs qui auraient pu être évitées, j'ai passé un bon moment de lecture avec une intrigue maîtrisée qui avance pas à pas, dans un rythme plus lent mais non moins intéressant.
Je remercie chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Actes Sud pour l'envoi et la lecture de ce roman dans le cadre de la Masse Critique :)
Vous pouvez retrouver ma chronique en photo sur Insta : pseudo esni selivre
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