>
J'ai commencé à rédiger cette chronique en présentant les forces en présence : les personnages, les lieux, l'ambiance. Mais je préfère vous laisser pénétrer dans ce roman à l'atmosphère si particulière, si japonaise, avec vos propres yeux.
Les premiers chapitres m'ont paru longs. C'est que l'auteur ne ménage pas sa peine pour brosser le tableau, un peu comme au théâtre. Trop habituée aux thrillers américains, je me suis un peu ennuyée car j'attendais que l'action démarre. J'ai ensuite compris qu'elle était en cours dès les premières lignes. Les éléments de l'intrigue sont présentés en détail dans un langage simple, à la limite de la berceuse. Oui, c'est ça, Keigo Higashino tente d'endormir son lecteur pour mieux l'immerger dans la complexité de son intrigue.
J'avais compris qui était le coupable au premier tiers du livre. Je pense que l'indice clair est donné volontairement par l'auteur car l'analyse du pourquoi va occuper les 350 pages suivantes et c'est passionnant. Toutes les pièces du puzzle s'assemblent et les arcanes de l'enquête sont palpitants.
L'immersion dans la société japonaise est perturbante. Les gens sont extrêmement polis, mettent tout en oeuvre pour garder une attitude neutre, digne, et se révèlent des professionnels de la gestion des émotions. Ils sont guidés par le code de la loyauté et de la ténacité.
Bref, beaucoup de choses que nous ignorons dans nos lectures françaises et nord-américaines.
Cela donne d'autant plus de relief à la lecture car, outre l'intrigue, elle embarque le lecteur dans une culture dont nous avons beaucoup à apprendre.
Critique de Sallyrose
J'ai commencé à rédiger cette chronique en présentant les forces en présence : les personnages, les lieux, l'ambiance. Mais je préfère vous laisser pénétrer dans ce roman à l'atmosphère si particulière, si japonaise, avec vos propres yeux.
Les premiers chapitres m'ont paru longs. C'est que l'auteur ne ménage pas sa peine pour brosser le tableau, un peu comme au théâtre. Trop habituée aux thrillers américains, je me suis un peu ennuyée car j'attendais que l'action démarre. J'ai ensuite compris qu'elle était en cours dès les premières lignes. Les éléments de l'intrigue sont présentés en détail dans un langage simple, à la limite de la berceuse. Oui, c'est ça, Keigo Higashino tente d'endormir son lecteur pour mieux l'immerger dans la complexité de son intrigue.
J'avais compris qui était le coupable au premier tiers du livre. Je pense que l'indice clair est donné volontairement par l'auteur car l'analyse du pourquoi va occuper les 350 pages suivantes et c'est passionnant. Toutes les pièces du puzzle s'assemblent et les arcanes de l'enquête sont palpitants.
L'immersion dans la société japonaise est perturbante. Les gens sont extrêmement polis, mettent tout en oeuvre pour garder une attitude neutre, digne, et se révèlent des professionnels de la gestion des émotions. Ils sont guidés par le code de la loyauté et de la ténacité.
Bref, beaucoup de choses que nous ignorons dans nos lectures françaises et nord-américaines.
Cela donne d'autant plus de relief à la lecture car, outre l'intrigue, elle embarque le lecteur dans une culture dont nous avons beaucoup à apprendre.
