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Critique de SaveurLitteraire
Le Fantôme de Lady Margaret
Ma nouvelle préférée, bien sûr! Je l’ai lu avidement, et plus j’avançais dans les pages, plus je désirais en savoir plus, mais voilà, toute bonne chose a une fin, et moi, je me suis rendue compte que ce n’était pas un roman, mais une nouvelle. Et j’ai terminé la lecture de ce premier morceau avec une tête dépitée, parce que voilà, oui, cette nouvelle m’a scotché. Et la fin, lisez-moi cette fin, c’est horrible de faire ça. Allons-y franchement, je le dis bien haut et bien fort à l’auteure: madame, vous êtes d’un sadisme inégalable. Une fin pareille, une intrigue pareille, et cette fin?! Je ne peux m’empêcher d’imaginer que cette nouvelle aurait pu se transformer en roman, ou quelque chose de plus long, tant j’ai adoré la lire. Quand je pense à Judith, tout à fait innocente, quand je pense à toutes les victimes de la vengeance d’un fantôme…
Enfin, voilà, je ne dévoile pas toute l’intrigue, mais sachez que j’ai vraiment adoré cette entrée en matière. La plume de l’auteur, tous les mystères, l’aspect psychologique. Je n’avais jamais entendu parler du syndrome d’Anastasia, peut-être qu’il n’existe même pas!
Allez, petite mention à la décapitation. Les initiés comprendront.
Terreur dans le campus
Celle-ci aussi, en terme de suspense et de cœur qui bat la chamade tandis que l’on hurle intérieurement, elle vous fait exploser le tout! Un garçon obsédé, une prof, ajoutez un kidnapping et l’intrigue que propose Mary Higgins Clark, et vous obtiendrez une véritable heure de torture en compagnie de Kay, la pauvre âme qui subit l’obsession de Donny, un ancien élève. Et quand je dis torture, ce n’est pas rapport à une écriture moche, pathétique ou à un truc totalement ridicule. Non, quand je dis torture, c’est que pendant ma lecture, j’ai eu la frousse pour Kay, dont l’issue n’était franchement pas certaine. S’il n’y avait pas eu ce bon vieux Clarence Gerber, qui sait ce qu’il serait advenu de notre prof kidnappée!
Quelque chose que j’ai particulièrement aimé dans cette histoire, c’est le fond de folie sur Donnie. Son obsession est telle qu’il est prêt à tout, et voyons où ça l’a mené. Chut, je dirais rien de plus sur cette nouvelle. Juste ceci : j’avoue que ça ne m’aurait pas déplu d’avoir un chouia plus de choses à lire sur cette nouvelle, mais ça, chut, faut pas le dire !
Un jour de chance
En apparence toute simple, cette nouvelle, plus petite mais pas moins intéressante, vous vous apercevrez à la toute fin que tout n’est que semblant. Notre chère auteure a fait un coup de maître, cette chute, je ne m’y attendais pas ! Oh, allez, quelques lignes ! Bill est vieux. Personne ou presque ne fait attention à Bill. Mais Bill sent que c’est son jour de chance. Manque de pot pour lui, semblerait-il, car la vie quitte Bill brutalement. Sauf que ce vieil homme a gagné une somme d’argent ! Quelques questions qui nous mènent en bateau jusqu’à la fin : qui l’a tué ? Que voulait-il dire par « c’est mon jour de chance » ? Lisez, lisez attentivement, et admirez la chute ! Pas de frissons de peur cette fois, mais une sensation qui vous prend au corps, qui vous fait diriger votre regard vers le seul suspect possible. En même temps, tout l’indique ! A moins que ?
Bref, nouvelle moins longue, mais tout aussi délicieuse à lire. Pensée pour Bill, lui aussi innocent, n’est-ce pas ?
L’une pour l’autre
Ah, le thème des jumeaux ! Je ne m’y attendais pas, j’avais même pas lu le résumé sur la quatrième de couverture. D’ailleurs, le résumé de cette nouvelle n’y apparaissait pas. Là aussi, frissons et peur pour Caroline. Caroline, c’est la sœur jumelle de Lisa, assassinée sauvagement quelques cinq ans avant notre histoire. Caroline, ou Lisa ? J’ai envie de dire, même si on sait qui est qui, le tour est quand même pas mal joué ! Vous comprendrez en lisant, mais sachez que le tout reste très convaincant, tellement que, Jimmy, le méchant de l’histoire, tombe dans le panneau ! Jusqu’à…vous verrez.
Tiens, d’ailleurs, mention spéciale à Jimmy. C’est sans doute le personnage que j’ai le moins aimé dans ce recueil de nouvelles. Cette vengeance qu’il met en place…imaginez vous que c’est pour son ego blessé qu’il se rend coupable de meurtre ?! Je dirais donc, bien joué à madame l’auteure, elle a réussi à me faire détester Jimmy !
L’ange perdu
Enfin, dernière nouvelle, elle aussi plus petite. Cette fois, nous suivons la vie d’une mère séparée de sa fille il y a peu de temps. La petite fille, enlevée par son père, réside en fait pas très loin de sa mère ! Et vous me demanderez peut-être si elles se retrouvent ? Je vous dirais juste ceci : regardez bien les photos, vous pourriez y retrouver un être cher disparu.
Attention néanmoins avec cette nouvelle, abordant le thème de l’enfance à travers l’aventure de Jamie dans les rues de New-York, on aborde des thèmes moins plaisants. Quelque chose que l’on pourrait considérer comme de la maltraitance, un enlèvement d’enfant par l’un des parents, et à travers les traits d’un type franchement pas recommandable, la pédophilie. Car oui, si Jamie n’avait pas retrouvé vous-savez-qui, sans doute serait-elle tombée entre les pires mains qu’on puisse trouver. Et en cela, j’ai été soulagée quand enfin, les retrouvailles tant attendues sont arrivées. Je craignais le pire pour la petite !
Et bien voilà, nous y sommes, la fin de cette longue chronique. Mea culpa pour vous avoir pondu ça, j’espère que votre thé n’a pas trop refroidi ? Reprenez-en un, c’est la maison qui offre ! Conclusion de ma lecture ? Clairement une préférence pour les deux premières nouvelles, mais toutes étaient un plaisir à lire. Je vous parlais de frissons, d’angoisse, c’est ce que Mary Higgins Clark a fait tout au long de son recueil. A travers diverses histoires, elle a gardé le fil principal : l’angoisse et la terreur qui nous prend face aux malheurs des personnages.
A lire, mais attention, à lire pendant le jour, à moins que vous ne teniez pas à votre prochaine nuit ?
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
Ma nouvelle préférée, bien sûr! Je l’ai lu avidement, et plus j’avançais dans les pages, plus je désirais en savoir plus, mais voilà, toute bonne chose a une fin, et moi, je me suis rendue compte que ce n’était pas un roman, mais une nouvelle. Et j’ai terminé la lecture de ce premier morceau avec une tête dépitée, parce que voilà, oui, cette nouvelle m’a scotché. Et la fin, lisez-moi cette fin, c’est horrible de faire ça. Allons-y franchement, je le dis bien haut et bien fort à l’auteure: madame, vous êtes d’un sadisme inégalable. Une fin pareille, une intrigue pareille, et cette fin?! Je ne peux m’empêcher d’imaginer que cette nouvelle aurait pu se transformer en roman, ou quelque chose de plus long, tant j’ai adoré la lire. Quand je pense à Judith, tout à fait innocente, quand je pense à toutes les victimes de la vengeance d’un fantôme…
Enfin, voilà, je ne dévoile pas toute l’intrigue, mais sachez que j’ai vraiment adoré cette entrée en matière. La plume de l’auteur, tous les mystères, l’aspect psychologique. Je n’avais jamais entendu parler du syndrome d’Anastasia, peut-être qu’il n’existe même pas!
Allez, petite mention à la décapitation. Les initiés comprendront.
Terreur dans le campus
Celle-ci aussi, en terme de suspense et de cœur qui bat la chamade tandis que l’on hurle intérieurement, elle vous fait exploser le tout! Un garçon obsédé, une prof, ajoutez un kidnapping et l’intrigue que propose Mary Higgins Clark, et vous obtiendrez une véritable heure de torture en compagnie de Kay, la pauvre âme qui subit l’obsession de Donny, un ancien élève. Et quand je dis torture, ce n’est pas rapport à une écriture moche, pathétique ou à un truc totalement ridicule. Non, quand je dis torture, c’est que pendant ma lecture, j’ai eu la frousse pour Kay, dont l’issue n’était franchement pas certaine. S’il n’y avait pas eu ce bon vieux Clarence Gerber, qui sait ce qu’il serait advenu de notre prof kidnappée!
Quelque chose que j’ai particulièrement aimé dans cette histoire, c’est le fond de folie sur Donnie. Son obsession est telle qu’il est prêt à tout, et voyons où ça l’a mené. Chut, je dirais rien de plus sur cette nouvelle. Juste ceci : j’avoue que ça ne m’aurait pas déplu d’avoir un chouia plus de choses à lire sur cette nouvelle, mais ça, chut, faut pas le dire !
Un jour de chance
En apparence toute simple, cette nouvelle, plus petite mais pas moins intéressante, vous vous apercevrez à la toute fin que tout n’est que semblant. Notre chère auteure a fait un coup de maître, cette chute, je ne m’y attendais pas ! Oh, allez, quelques lignes ! Bill est vieux. Personne ou presque ne fait attention à Bill. Mais Bill sent que c’est son jour de chance. Manque de pot pour lui, semblerait-il, car la vie quitte Bill brutalement. Sauf que ce vieil homme a gagné une somme d’argent ! Quelques questions qui nous mènent en bateau jusqu’à la fin : qui l’a tué ? Que voulait-il dire par « c’est mon jour de chance » ? Lisez, lisez attentivement, et admirez la chute ! Pas de frissons de peur cette fois, mais une sensation qui vous prend au corps, qui vous fait diriger votre regard vers le seul suspect possible. En même temps, tout l’indique ! A moins que ?
Bref, nouvelle moins longue, mais tout aussi délicieuse à lire. Pensée pour Bill, lui aussi innocent, n’est-ce pas ?
L’une pour l’autre
Ah, le thème des jumeaux ! Je ne m’y attendais pas, j’avais même pas lu le résumé sur la quatrième de couverture. D’ailleurs, le résumé de cette nouvelle n’y apparaissait pas. Là aussi, frissons et peur pour Caroline. Caroline, c’est la sœur jumelle de Lisa, assassinée sauvagement quelques cinq ans avant notre histoire. Caroline, ou Lisa ? J’ai envie de dire, même si on sait qui est qui, le tour est quand même pas mal joué ! Vous comprendrez en lisant, mais sachez que le tout reste très convaincant, tellement que, Jimmy, le méchant de l’histoire, tombe dans le panneau ! Jusqu’à…vous verrez.
Tiens, d’ailleurs, mention spéciale à Jimmy. C’est sans doute le personnage que j’ai le moins aimé dans ce recueil de nouvelles. Cette vengeance qu’il met en place…imaginez vous que c’est pour son ego blessé qu’il se rend coupable de meurtre ?! Je dirais donc, bien joué à madame l’auteure, elle a réussi à me faire détester Jimmy !
L’ange perdu
Enfin, dernière nouvelle, elle aussi plus petite. Cette fois, nous suivons la vie d’une mère séparée de sa fille il y a peu de temps. La petite fille, enlevée par son père, réside en fait pas très loin de sa mère ! Et vous me demanderez peut-être si elles se retrouvent ? Je vous dirais juste ceci : regardez bien les photos, vous pourriez y retrouver un être cher disparu.
Attention néanmoins avec cette nouvelle, abordant le thème de l’enfance à travers l’aventure de Jamie dans les rues de New-York, on aborde des thèmes moins plaisants. Quelque chose que l’on pourrait considérer comme de la maltraitance, un enlèvement d’enfant par l’un des parents, et à travers les traits d’un type franchement pas recommandable, la pédophilie. Car oui, si Jamie n’avait pas retrouvé vous-savez-qui, sans doute serait-elle tombée entre les pires mains qu’on puisse trouver. Et en cela, j’ai été soulagée quand enfin, les retrouvailles tant attendues sont arrivées. Je craignais le pire pour la petite !
Et bien voilà, nous y sommes, la fin de cette longue chronique. Mea culpa pour vous avoir pondu ça, j’espère que votre thé n’a pas trop refroidi ? Reprenez-en un, c’est la maison qui offre ! Conclusion de ma lecture ? Clairement une préférence pour les deux premières nouvelles, mais toutes étaient un plaisir à lire. Je vous parlais de frissons, d’angoisse, c’est ce que Mary Higgins Clark a fait tout au long de son recueil. A travers diverses histoires, elle a gardé le fil principal : l’angoisse et la terreur qui nous prend face aux malheurs des personnages.
A lire, mais attention, à lire pendant le jour, à moins que vous ne teniez pas à votre prochaine nuit ?
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