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Critique de lalahat


A Mexico, une jeune artiste peintre est trouvée assassinée et mutilée dans son appartement. C'est son amant, Théodore, qui fait la macabre découverte. Elle avait toutefois un second amant, Ramon, au profil fragile et impulsif. Ils formaient avec Lélia un trio lié par une amitié sincère. Soupçonné, il est évident qu'il faudra chercher le coupable ailleurs qu'en Ramon. Patricia Highsmith situe son récit en 1957, dans un pays où les hommes ont le sang chaud. le protagoniste, Théodore, lui, est allemand. Il est beaucoup plus pondéré. La victime, Lélia, appartient à un milieu artistique qui autorise une certaine liberté de moeurs. Sorte de Jules et Jim, version Patricia Highsmith, le roman sonde la psychologie de ses personnages avec finesse. Jeu pour les vivants, comme la plupart des romans de Patricia Highsmith est avant tout une histoire d'amitié masculine mêlée de jalousie et de défiance, doublée d'une intrigue policière qui n'en est que le prétexte. L'auteur explore les thèmes de la culpabilité, de la religion tout au long du roman et de la peine de mort dans quelques passages. C'est une oeuvre assez grave et sombre qui se démarque de la série des Ripley, beaucoup plus légère. Il y a quelques tentatives comme par exemple la présence du chat, Leo et de la perruche, mais qui ne sont pas suffisamment exploitées. L'auteur aurait pu aussi mettre plus en avant la beauté des couleurs et l'ambiance du pays. On peut le regretter.
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