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Critique de lilyrose87


Après ma désastreuse aventure avec la Mort s'invite à Pemberley, j'aurais dû savoir que lire la suite d'un livre très connu, et écrite par un autre auteur, était une fausse bonne idée.
Alors autant vous le dire tout de suite, La malédiction de Manderley est...3, 2, 1...une véritable daube. Et encore, je suis polie. Nous sommes sur un site grand public après tout.

J'ai détesté, du début jusqu'à la fin...d'ailleurs, arrivée aux deux-tiers, je suis passée en vitesse rapide.
Il n'y a rien, absolument rien qui peut sauver ce désastre littéraire.
L'auteur ne fait que broder, broder, et encore broder au fil des pages. Il n'y a aucune structure linéaire, aucune cohérence dans l'histoire. Franchement, je ne sais pas comment ce livre a fait pour être publié.

Si vous voulez vous épargner de perdre votre temps et votre argent, je vous fait un petit résumé de ce qui se passe dans ce livre.

Alors, après l'incendie de Manderley, les de Winter sont en fuite, et ceux pendant près de la moitié du bouquin. Sans rire. Ca fait plus de dix ans que les évènements se sont passés, sérieusement les gars, y a prescription. Mais non, il faut ne surtout pas bousculer Max de Winter a trop lui rappeler l'Angleterre. Il faut préserver sa mentalité d'assassin minable et pitoyable.
Et voilà la narratrice revenue à son rôle de serpillère : je m'écrase, je renonce à mon bonheur pour le bien de mon mari, qui a assassiné sa première femme.

Et quand l'héroïne essaie de se révolter? Oh mon dieu, mais j'en pleure de rire! On dire un chaton qui miaule. Ce n'est absolument pas convaincant.

Et ces descriptions des paysages, et ces descriptions des états d'âmes de l'héroïne...oh pitié, achevez-moi.
Non? Mais pourquoi tant de haine?

A la deuxième partie de l'histoire, notre couple est de retour en Angleterre, installé dans une jolie petite maison et voilà que comme par hasard, ils retrouvent de vieilles connaissances. Comme ça, pif, paf pouf. Genre, la fille se balade tranquillement à Londres et elle tombe sur le seul type dans toute la ville qui peut lui rappeler son passé? Mais qu'est-ce que c'est cousu de fil blanc, c'est mal amené.

Et l'apothéose, la fin du livre? Comme j'avais aimé le final de Rebecca. Ici? Je ne crois pas qu'il en faille en parler. Sérieusement. Imaginez seulement la fin la plus grotesque que vous pouvez concevoir. Vous l'avez? Et bien sachez que vous êtes encore loin du compte.

Rien, il n'y a rien dans ce livre qui mérite un compliment. Ni le style d'écriture fadasse, ni l'histoire, inutile que je peux résumer en une phrase : c'est l'histoire d'un couple qui fuit le passé et qui finit par renouer avec les fantômes du passé. Voilà, fin de l'histoire.

Et l'ombre de Rebecca qui plane sur l'héroïne? Tu parles! C'est poussif, forcé.
Susan Hill n'a visiblement rien compris à l'essence même de Rebecca.

J'ai pas du tout aimé Rebecca, comme vous pourrez le constater si vous lisez ma critique à ce sujet. Et pourtant, il y a eu des choses remarquables dans ce livre. Mais la malédiction de Manderley? Pfff, c'est plutôt affronter ce roman qui est une véritable malédiction.
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