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Citations sur Les fantômes du vieux pays (178)

- Nous sommes plus fanatiques que jamais dans le domaine de la politique, plus extrêmes que jamais dans le domaine de la religion, plus rigides que jamais dans nos raisonnements, de moins en moins capable de compassion. Nous ne voyons plus le monde que sous un angle totalitaire et inflexible.
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De temps en temps, il se prenait à imaginer que sa vie était une histoire dont vous êtes le héros, et que le dénouement heureux n'était qu'une question de décisions judicieuses. De cette manière, le monde autour de lui, mouvant et imprévisible, lui semblait plus structuré, moins terrifiant.
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"(...)
- Je m'inquiète pour toi.
- Ne t'en fais pas.
- Je m'inquiète que tu ailles à Chicago, dit-elle, finissant par arrêter de tourner autour du pot. C'est juste que... c'est tellement loin. Et tellement grand. Et il y a tous ces, tu sais, ces "éléments urbains"."
Ce qui veut dire, dans sa bouche, ces nègres.
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Faye avait raison : jamais Samuel n'avait vu un adulte [l'avocat]avec d'aussi petits pieds.
"Merveilleux ! dit-il [l'avocat]. Tout se déroule à merveille." Comment parvenait-il à tenir debout avec ses épaules gigantesques et ses pieds minuscules ? On aurait dit une pyramide à l'envers.
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Se voir avec lucidité, c'est l'affaire de toute une vie.
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"Il y a quelques années, dit Sebastian, un sit-in avec une dizaine de personnes te valait un entrefilet en page six. Mais aujourd'hui, il y a eu tellement de manifestations, la donne a changé. Chaque nouvelle manifestation rend la suivante plus banale. C'est le grand défaut du journalisme : plus la fréquence d'un événement est importante, moins l'événement est important. Il faut que nous suivions la même trajectoire que la Bourse - une croissance nourrie et permanente."
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Il y avait quelque chose de romantique dans les graffitis. En particulier quand ils se trouvaient dans des endroits dangereux. Il y avait quelque chose de romantique dans la démarche de se mettre en danger pour écrire. .............
................ Bien sûr, ce n’est pas comme si les graffeurs écrivaient quoi que ce soit d’important. Rien que leur propre nom, encore et encore, de plus en plus gros, de plus en plus fort, de plus en plus coloré. D’ailleurs, quand on y pense, c’était la même stratégie marketing que les chaînes de fast-food tapissant le pays entier d’affiches publicitaires. De l’autopromotion. Du bruit qui s’ajoute au bruit. Ils n’étaient pas mus par le besoin irrépressible de faire passer un message. Ils promouvaient leur marque. Et prenaient tous ces risques, se compromettaient dans cette clandestinité uniquement pour mieux recracher l’esthétique dominante. Déprimant. Même la subversion était subvertie.
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Je ne crois pas que je puisse accepter l'idée qu'un jeu ait plus d'importance que la vraie vie.
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Il était bien plus facile de reprocher à ses étudiants de n’être pas très inspirés que de faire de ses cours une véritable source d’inspiration.
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Quand on échoue jamais dans rien, c'est qu'on ne fait jamais rien qu'on pourrait rater. Jamais rien de risqué (p285)
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