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Critique de paleoliticgirl




Bon, comme d'habitude, je n'avais pas lu le résumé et c'est totalement à l'aveugle que je me suis lancée dans cette histoire, et quelle histoire!

Parties 1 à 3:

Dès le départ, j'ai plongé dans ce roman grâce à une écriture fluide, simple, addictive. On va droit à l'essentiel.

Nous faisons donc ici, connaissance avec Harper, l'infirmière mais aussi avec Jakob, son mari, avec Renée, une infectée au grand coeur et avec d'autres qui prendront une plus grande place par la suite. J'ai beaucoup apprécié cette sorte de grand prologue avec les parties 1 et 2, car finalement, on se doute que c'est après ça que les choses sérieuses vont commencer. On sait tout de suite qui aimer, qui détester et je vous avoue qu'il y a des coups de pelle qui se perdent… Ma préférence est pour John, ce pompier qui dompte l'écaille et la contrôle. Par contre, les personnage d'Harper me dérange beaucoup plus. Elle est trop lisse, trop gentille, trop indispensable dans le roman. Elle part en expédition, elle prend des risques inconsidérés… Ça en parait presque surréaliste et stupide.

Soyons franc, le camp et tout ce côté religieux, chant, osmose, prière… ça m'a surtout fait penser à une secte. Chanter pour dompter l'écaille, je valide l'idée mais je n'aime pas cette tournure. Alors oui, c'est très américain, en soi, c'est presque logique, mais j'ai du mal avec ce côté sectaire.

A la fin de ces trois parties, beaucoup de questions restent en suspend, à propos de l'écaille, de John, de la vie dans le camp, sur ce que va faire Harper… On sent que les choses vont avancer par la suite…

Parties 4 à 6: Je ne m'attendais pas à ça. Sans dire que j'ai été déçue par cet axe, comme je le disais, il y a un côté très américain pieux avec congrégation, chant, osmose et autres qui me gênent un peu et qui prend une grande place dans cette seconde partie. Oui, bien sûr, c'est utile à notre histoire, on va découvrir plein de choses très intéressantes à propos de l'écaille de dragon et à son mode de transmission et sur l'évolution de la maladie, sur les gens aussi, sur l'effet de groupes, sur la soif de pouvoir, l'obéissance ou l'aveuglement. J'ai eu l'impression de voir surtout une secte et non plus un camp de réfugiés bienveillants…. Ça se lit toujours aussi bien et on est toujours très pris dedans mais faire la distinction entre les gentils et les méchants est peut être trop simple et certains personnages vraiment trop gentils.

Je ne vous ai pas parlé de Mary Poppins… vous vous dites, ça y est elle craque, non, c'est juste que les références à Julie Andrews sont tellement récurrentes que je vous préviens le prochain qui m'en parle, je ne réponds plus de rien.

Parties 7 à la fin: Oui bien sûr, tout suit une continuité logique et si tout le reste passe facilement la fin m'a fortement déçue mais alors, complètement de chez complètement. Oui, c'est une dystopie, oui c'est post-apo mais l'écriture de Joe Hill a rendu ce livre tellement facile à lire que je n'y ai pas vu de noirceurs ni d'acceptation, mais de l'espoir et j'y ai cru. Jusqu'au bout, j'ai oublié que je lisais un post-apo. Dommage pour ma pomme.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout été convaincue. C'est un livre qui se lit très bien, avec de l'action, mais finalement, il y a tellement de clichés et de niaiseries à certains moments que ça devient pénible. Et la fin m'a achevée….


Lien : https://loeildesauron1900819..
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