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Critique de FrancoMickey
Journal de bord d'un confiné de la deuxième vague de Covid-19, jour 2, 7h27, Lyon. L‘effervescence de l'avant-veille de l'annonce du reconfinement, ayant mené à des cohues hystériques dans les supermarchés et un intense exode urbain assorti d'un éreintant vacarme sonore, laisse place à la soyeuse quiétude des rues désertes emmitouflées d'une brume épaisse. le cours du papier toilette s'est envolé, l'or rose - ou blanc selon les goûts après tout – comme on l'appelle désormais, s'envole littéralement.
Quoi de mieux que de profiter de la sérénité ambiante absolue pour écrire une petite critique du troisième volet de Locke & Key ? Comme à chaque tome et afin de ne pas tomber dans la redondance et la monotonie, Joe Hill fait graviter son récit autour de nouvelles thématiques et trames. Dans « La Couronne des Ombres » les fameuses clés laissent la place à l'univers des ectoplasmes : amateurs de fantômes et esprits du malin vous allez être servis et les autres, peut-être légèrement moins.
Si l'on veut se montrer un tantinet tatillon - ce qui est légitime tant la barre a été placée haute depuis le début de cette saga - le prodigieux King Junior se laisse parfois un peu trop emporter par son inspiration spectrale, épiloguant ainsi certaines de ces séquences. le constat est identique pour d'autres sillons fraichement – et hélas excessivement – creusés, notamment avec la prometteuse thématique des démons intérieurs (à travers l'alcoolisme entre autres) et l'intrigue autour des nouveaux personnages qui font leur apparition (le passage de la grotte est sincèrement longuet).
Passés ces détails franchement pointilleux, limite méticuleux, le constat est sans appel : la lecture est toujours des plus agréables avec un plantureux univers fantasmagorique oscillant subtilement entre le suave écho à notre imaginaire d'enfant et la perverse résonance à nos démons d'adulte. Ajoutons à cela les dessins toujours aussi célestes de Gabriel Rodriguez, qui sont un pur régal pour les rétines, et vous obtenez une lecture toute indiquée pour ce reconfinement. N'hésitez plus.
Quoi de mieux que de profiter de la sérénité ambiante absolue pour écrire une petite critique du troisième volet de Locke & Key ? Comme à chaque tome et afin de ne pas tomber dans la redondance et la monotonie, Joe Hill fait graviter son récit autour de nouvelles thématiques et trames. Dans « La Couronne des Ombres » les fameuses clés laissent la place à l'univers des ectoplasmes : amateurs de fantômes et esprits du malin vous allez être servis et les autres, peut-être légèrement moins.
Si l'on veut se montrer un tantinet tatillon - ce qui est légitime tant la barre a été placée haute depuis le début de cette saga - le prodigieux King Junior se laisse parfois un peu trop emporter par son inspiration spectrale, épiloguant ainsi certaines de ces séquences. le constat est identique pour d'autres sillons fraichement – et hélas excessivement – creusés, notamment avec la prometteuse thématique des démons intérieurs (à travers l'alcoolisme entre autres) et l'intrigue autour des nouveaux personnages qui font leur apparition (le passage de la grotte est sincèrement longuet).
Passés ces détails franchement pointilleux, limite méticuleux, le constat est sans appel : la lecture est toujours des plus agréables avec un plantureux univers fantasmagorique oscillant subtilement entre le suave écho à notre imaginaire d'enfant et la perverse résonance à nos démons d'adulte. Ajoutons à cela les dessins toujours aussi célestes de Gabriel Rodriguez, qui sont un pur régal pour les rétines, et vous obtenez une lecture toute indiquée pour ce reconfinement. N'hésitez plus.
