Par bonheur, cette mélancolie ne devait pas être de longue durée. Se réfugiant dans le travail, comme pour mieux se dissimuler l'exil qui allait, pendant trois longues années, le tenir éloigné des siens, le musicien compose plusieurs mélodies inspirées par des poésies de Lamartine, dont la lecture l'avait passionné.
La musique n'était d'ailleurs pas le seul trait d'union entre le directeur et son pensionnaire; témoin cette anecdote : Gounod, qui se piquait de dessiner, avait coutume de crayonner sur un album les sites ou les oeuvres d'art l'ayant plus particulièrement frappé au cours de ses excursions à travers Rome.