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Critique de florence0805


Au nom du bien est une nouvelle immersion dans les tréfonds de l'âme d'un homme d'église. le pasteur Richard Weatherford est le guide respecté d'une petite communauté ultra-conservatrice de l'Arkansas, à la veille de l'élection de Trump. Mais le pasteur, dans un moment de faiblesse, a fauté avec un jeune homme : Gary, télécommandé par sa dulcinée Sarabeth (quelle pécheresse, celle-là !), exige du pasteur 30 000 dollars comme prix de son silence. Car l'homosexualité n'est pas très bien vue dans la communauté…
Le roman se déroule sur un week-end, dans un rythme haletant de compte-à-rebours : Richard Weatherford ne dispose que de 24 heures pour sauver les apparences… et sa vie de couple.
Chaque chapitre est raconté par un des protagonistes du roman, ce qui permet une bonne analyse des caractères et des motivations des personnages : tous convergent vers une issue pour le moins inattendue. Mais pas d'inquiétude, toute action commise le sera « au nom du bien » !
Après L'enfer de Church Street et Sans lendemain, Jake Hinkson est au mieux de sa forme, et on se régale à la lecture de ce roman noir, bien noir, qui bouleverse les frontières du bien et du mal et égratigne l'image de l'homme d'église, tout en dénonçant l'intolérance de ces communautés rigoristes de l'Amérique profonde. N'oublions pas de saluer la traduction toujours impeccable de Sophie Aslanides !

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