Pour une première oeuvre de la mangaka, elle avait plutôt frapper fort au Japon lors de sa sortie car le succès fut immédiat. En effet,
my broken Mariko ne laisse pas indifférent entre douleur et tristesse.
Les thèmes abordés sont le deuil, la colère, l'impuissance face au suicide d'une meilleure amie. Notre héroïne Tomoyo va faire une sorte de voyage initiatique en commençant par voler l'urne funéraire. Elle souffre moralement de la perte de cet être cher qui avait beaucoup souffert de la relation qu'elle entretenait avec son père. On peut comprendre Tomoyo mais elle va s'enfermer dans une sorte de folie rédemptrice.
J'ai également eu l'impression que la mangaka n'avait pas vraiment eu une ligne conductrice pour son récit. Je n'ai pas aimé par exemple le dénouement final qui est une action totalement ridicule et saugrenu qui vient décrédibiliser l'ensemble. Quand on fait du sérieux, il faut savoir tenir le cap.
Cela reste tout de même emprunt d'une certaine humanité dans les relations. Une oeuvre engagée dans son contenu.
Commenter  J’apprécie         191