AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de cmpf



J'ai mis beaucoup de temps à me décider à lire ce roman écrit en 2005. Ce fut un tort car j'ai beaucoup aimé, sauf peut-être les derniers chapitres.
J'ignorais tout, comme sans doute beaucoup de lecteurs, de cette île qui a reçu pendant un peu plus de cinquante ans les lépreux de Crète et même d'Athène.
Dans la première moitié du XXème siècle, les malades ont été relégués sur l'île de Spinalonga. C'est là que deux femmes de la famille Petrakis ont vécu. C'est ce que découvre Alexis, jeune archéologue britannique lorsqu'elle annonce à sa mère qui a toujours gardé le silence sur son enfance grecque, son désir de se rendre en Crète. C'est une amie d'enfance de sa mère qui va lui raconter comment sa grand-mère Eleni, institutrice, a dû quitter Plaka, son mari Giorgis et ses deux filles Anna et Maria pour s'installer sur cette île où elle mourra. C'est ensuite le tour de Maria de se rendre sur Spinalonga avant qu'un traitement lui permette de reprendre place parmi les habitants de Plaka.
J'ai été un peu troublée de voir que cet exil n'avait pas été un malheur pour tout le monde. Ainsi pour Dimitri qui y trouve un niveau de vie supérieur à celui de sa famille et peut y devenir instituteur. La peur de la maladie va aussi protéger les habitants des Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Il y a quelques clichés, les grands yeux des femmes, les caractères très tranchés des personnages et j'émets des doutes sur la vraisemblance d'une riche famille prête à accueillir en son sein deux filles d'un simple pêcheur.
Mais l'intérêt du roman était ailleurs : dans la découverte de l'histoire de Spinalonga, et plus généralement de la Crète que j'espère approfondir à travers d'autres romans.

Challenge Plumes féminines. Item 23 Action principalement sur une île


Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}