l'idée reçue est d'autant plus insidieuse qu'elle s'admet facilement: on ne la remet pas en cause. Pire : elle est donnée - et reçue - comme ayant force de vérité.
(à propos d'Adolf Hitler) Le père d'Adolf , Aloïs, a changé de nom en 1876. Né Schickelgruber, du nom de sa mère célibataire, il est enfin légitimé, à la quarantaine, par la famille de son père biologique (...) Si le salut hitlerien avait été Heil Schickelgruber, la face du monde en aurait été assurément changée.
Mai 1800, l'armée consulaire massé en Suisse commence la montée du col vers l'Italie . Il fait frais, la route escarpée est dégagée. Le général caracole en tête sur son fier destrier : FAUX
Une mule ! En fait de fière monture, c'est sur cet humble mais solide animal que le Premier Consul franchit les Alpes au col du Grand Saint-Bernard.
Moyen Age. Chevaliers et fausses vérités. On ne dira jamais assez tout le mal qu'ont pu faire les romantiques du XIXe siècle à cette immense et magnifique période médiévale, la faisant allègrement passer pour obscurantiste et régressive. La réalité historique est autrement plus nuancée, quand elle ne montre pas, bien souvent, tout le contraire.
Sous l’Ancien Régime, les condamnés à la peine capitale subissaient la décapitation à l’épée ou à la hache s’ils étaient nobles, la pendaison pour les voleurs, le bûcher pour les hérétiques, la roue pour les bandits ou l’écartèlement pour les régicides. Guillotin trouvant ces procédés trop inhumains et inégalitaires leur préfère cette méthode de décapitation mécanique.
Les Romains ont toujours été très tolérants à l’égard des religions étrangères qui s’installent chez eux sans problème. En effet, ils pratiquent un syncrétisme religieux qui reconnaît sous les noms des dieux des peuples étrangers leurs propres divinités et ils sont toujours prêts à ajouter à leur propre panthéon des dieux égyptiens, perses ou orientaux. Les chrétiens se mettent en marge de ce syncrétisme, car, par leur monothéisme intransigeant, ils refusent d’adorer d’autres dieux.