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Critique de eterlutisse


Tout d'abord, j'ai adoré la langue dans laquelle l'auteur a écrit le livre, "meum que eum suis mis à la parl cette lang deux sang smêlés quid et tourne les maux, leur rdonne an une nous vielle éthiqumologie" ;).

Enig Marcheur continue sa route sans moi, le livre est terminé. Comme toujours arriver à la dernière page laisse un goût amer, "ça m'effet bizarre" de revenir dans mon monde où tous les jours on nous demande de croire dans le mythe de la croissance comme dans "Enig Marcheur", ils espéraient dans le retour du Grand Boum avec le résultat qu'on peut y lire...

J'ai aimé arpenter l'Anterre, une Angleterre post-apocalyptique, avec ce gamin plein de ressources qui semble la seule voix de la raison quand les situations deviennent conflictuelles ou dangereuses. Ce qui m'a le plus plu chez ce personnage c'est sa liberté d'action que seule lui permet sa capacité à laisser les conséquences éventuelles de ces actes de côté pour seulement écouter sa conscience.

Mes seuls bémols : au dernier chapitre, le dernier retournement de situation me laisse un peu dubitative et il y a, à un moment, à Cambry, une ronde avec les chiens qui tout d'un coup marchent sur leur pattes arrières que je ne m'explique pas... (Si quelqu'un se sent de m'expliquer ces passages, je suis preneuse car j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose de très signifiant.)

En terme d'Anticipation car je n'ose utiliser le terme de sciences fiction pour un monde qui n'a même pas seulement réinventé la poudre ;), c'est l'un des plus originaux que j'ai pu lire.


En postface, l'auteur explique sa démarche ce qui rend le livre d'autant plus vivant. La description de son "mind mapping" créatif est tout à fait farfelu et éclairant.

Ensuite, il y a un glossaire bien inutile et une description de l'édition -j'étais vraiment en manque à la dernière page de l'histoire alors j'ai lu jusqu'à la dernière lettre de cette édition- qui rend fière de posséder une telle merveille ! Je salue particulièrement l'idée de la couv' en "Lucprint Cristal brillant de 198 grammes" qui m'a permis de le lire easy dans le bain sans même l'abimer :).

Mon dernier paragraphe sera pour ovationner le traducteur, Nicolas Richard ! Je n'y pense jamais au traducteur, sauf pour ce roman. Traduire un livre comme çà est digne de figurer dans le Guiness des records. Il a réussi à tordre la langue française à partir d'une torsion de l'anglais pour en faire un parlénigm envoûtant.
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