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EAN : 9782953366471
288 pages
Monsieur Toussaint Louverture (01/09/2012)
3.6/5   69 notes
Résumé :
Dans un futur lointain, après que les feux nucléaires ont ravagé le monde, les hommes sont revenus à l'âge de fer, et leur survie est sans cesse menacée par les chiens mangeurs d'hommes.

L'ignorance, la peur et les superstitions ont pris le pouvoir, et la langue n'est plus qu'un patois menaçant et vif où subsiste des fragments du passé. C'est là qu'Enig Marcheur, douze ans, va se mettre à écrire les aventures qu'il mène à la poursuite de la Vérité sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 69 notes
Bon 100 de boue Ah ! Je cherchais une lecture originale quand je suis tombée sur ce livre édité par Monsieur Toussaint-Louverture. Je me suis dit que c'était forcément une valeur sûre… Eh bien quelle migraine, mes amis ! Il a fallu s'y mettre à deux, avec mon mari, pour en voir le bout. En gros, on est dans un monde post-apocalyptique depuis tellement longtemps qu'on a oublié ce qui s'est réellement passé. Les peuplades semblent quasi primitives : Par incapacité à progresser de nouveau ou par peur de reproduire le passé ? Et cette peur, serait-elle entretenue par quelques-uns qui détiennent la mémoire, pour maintenir le nouveau monde tel qu'il est ? Comment font-ils pour dissuader la population de rechercher la vieille vérité enfouie ? Pourtant l'homme étant ce qu'il est, des rumeurs circulent encore sur le temps d'avant ; et si des spectacles « officiels » propagent la bonne parole, des légendes populaires se forment comme pour conserver l'amer moir… Seulement voilà, lorsqu'une civilisation périclite, le langage aussi, alors les concepts sont plus difficiles à appréhender, pour les personnages comme pour le lecteur… Car le narrateur est un enfant de 12 ans en quête de vérité et pour l'amer moir, il écrit son histoire… dans son jus.
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« A quoi bon la nuit c'est just du noir ça sert à rien quaux voyous qui voull nous taquet par sur prise et pillé nos prop piétés. Ils perdir l'amer moir de ce quété la nuit. Ils voulur just le jour toul tant et ils allé le fer avec les Chants Bardes. Ils avaient les N° du soleil et de la lune tout fracté et les fir gloutir par les machines. Ils dir : On vamettr tous les N° dans 1 Grand Boum et ce sera le N° des Chants Bardes. Ils bâtir l'Anneau des Nergies cest là où on voit le Cra Terre au jour d'hui. Ils déclenchèrent le Grand Boum et zoom parut un ganrr éclair de lumyer plus ganrr que le monde en tié et la nuit devint le jour. En suite tout dev nu noir. Rien que la nuit des années durant. Des pidémies oxir les genss ».
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Alors comme je suis une fille sympa, je vous la finis en bon François, mais si vous lisez ce livre vous n'aurez pas cette chance : il faudra lire en Parlenigme dans le texte (remerciez-moi, au départ j'avais écrit cette critique intégralement en Parlenigme) ! Un langage entre un babille d'enfant et un patois primitif. Faux couté tentif pour con prendre ce langage qui, pour reconstituer l'histoire, nous raconte des faits et légendes apparemment sans queue ni tête. Les personnages les analysent avec leurs moyens comme on tente d'interpréter la bible ou des textes anciens - et l'on voit à quel point on peut leur faire dire n'importe quoi, tout cela mêlé à la version officielle véhiculée par les spectacles de rue, la censure, et la transformation inhérente aux histoires transmises oralement durant des générations - autant dire le téléphone arabe.
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C'est une lecture pour ceux qui aiment les expériences, et dont l'esprit parvient à reformer rapidement les mots déformés. Ce n'est clairement pas mon cas : je butais à tous les mots, j'avais l'impression de ne pas avancer alors j'ai demandé à mon mari si je pouvais lire à voix haute : ça m'aidait à comprendre des associations phonétiques moins évidentes, mais l'Enigme Marchait toujours au ralenti. Alors Chou a proposé d'essayer à son tour, et finalement on a fini le livre comme ça : en lisant à voix haute à tour de rôle ! Mais le chemin de 300 pages vers la vérité est très long et tortueux ! D'un autre côté, lire trop vite en reconstituant les mots sans prendre le temps de regarder et d'analyser les mots qui les remplacent, c'est je pense amputer cette lecture d'une partie de son intérêt - et gâcher une grosse partie du travail du traducteur. En effet, les mots qui servent à en exprimer d'autres ne sont pas choisis au hasard, qu'il s'agisse de leur sens ou de leur sonorité. Il est donc intéressant parfois de ralentir et d'y prêter attention. Certaines associations phonétiques ou trouvailles lexicales sont particulièrement savoureuses.
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Le plus intéressant demeure que la forme sert évidemment le fond de l'histoire, c'est ce qui donne son sens au texte, et du sens à notre effort de lecture, sans quoi ce ne serait que pur masochisme.
En cela, Enig Marcheur est une oeuvre novatrice. Certains diront sans doute brillante. Mais sur le fond j'ai trouvé lassant que, ajouté au rythme de lecture ralenti par le langage, l'histoire tourne un peu en rond, sans aboutir à de grandes révélations. Et sur la forme, attention aux maux de tête : cela demande une énorme concentration car, même reconstitués, les mots racontent une histoire parfois obscure : ce sont des échanges entre gens issus de peuples revenus à l'âge de fer. J'ai pourtant l'expérience de ce genre de textes, moi qui ai adoré le bruit et la fureur (dont le récit débute dans la tête d'un handicapé mental), Des fleurs pour Algernon (où le récit débutait avec les mots et fautes d'une personne de faible QI), Acid Test (récit entièrement sous acide d'une série de very bad trip), etc… Mais là, vraiment, l'aventure est rude. Chou, m'a fait promettre de ne plus jamais acheter « ce genre de livre bizarre » - et sur le moment j'ai promis sans me faire prier ! Bon courage aux aventuriers du verbe !
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« J'étais bon en orthographe avant d'écrire ce livre ; ce n'est plus le cas maintenant ». (Russel HOBAN)
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Un des plus gros paris de l'édition Française, sans aucun doute.

Avis aux gros lecteurs et aux curieux de nouveauté et d'originalité, avis à ceux qui travaillent dans les lettres et aiment jouer avec.

Ce roman propose un tout nouveau langage, à savoir le Parlénigm, parlé par Enig Marcheur, qui n'a pas "preuh" des mots, et ses contemporains qui vivent en 2347 N.C.C. après une guerre nucléaire qui a ravagé le monde.
Les hommes sont alors de retour à l'âge de fer et réapprennent à faire du feu avec des "pyer".
La "preuh" est omniprésente et se transmet volontier au lecteur.

C'est un roman aux allures tragiques dès le premier chapitre très évocateur.
D'autres pages relatent des faits assez noirs :

"Oxi avec sa bite et ses couilles rachées et sa tête presq aussi et son visaj viré au gris et les feuilles mouillées foulées au pieds et ses yeux fixés sur le ciel gris au dssus de lui."

Les personnages sont à la recherche de Vrérité avec l'aide de leurs rizzlas et leur hasch.
Eusa semble savoir beaucoup de choses. Eusa est 1/2, il est la ferrait, la pyer, le bois. Eusa est partout mais on ne le voit pas.

Le roman est partagé entre la poésie et la folie d'une génération. Il comprend plusieurs "gendes" qui feront échos dans vos esprits, et de quelques chansons très courtes, comme par exemple :

"Graine du jeune âge
Graine du sauvaj
Graine de char bon c'est
Le queur de l'enfaon"

Le lecteur, lui, suivra les aventures d'Enig Marcheur, dont le nom est évocateur et à double sens, grâce à son petit carnet de bord.
Enig se présente dés le second chapitre, il a douze ans.

"Marcheur je me nomme et je suis tout comme. Enig Marcheur. Je marche avec les nigmes partout où elles me mènent et je marche avec elles main tenant sur ce papier de meum".

Les gendes et les chants constituent donc une grosse partie du roman, mais il y a aussi tout le côté théâtrale très bien écrit et reproduit par Russel HOBAN. Je pense notamment à ce moment magnifique avec Plichinel.

Les hommes ne sont pas seuls sur cette nouvelle terre, il y a aussi leurs pires ennemis, les chiens aux yeux jaunes qui brillent dans le noir. Surtout ceux du chef.
Les chiens dévorent les hommes, les hommes dévorent aussi les hommes. L'humanité est en danger. Et Enig marche.

Enig part à l'aventure à la recherche de la Vrérité. Coûte que coûte. Rencontre après rencontre il s'endurcit et on l'apprécie un peu plus. Il a un discours d'enfant et des actes d'adultes.

Tous les noms de personnages et de lieux sont choisis avec soin et ont une histoire avec l'auteur ou l'histoire elle-même.

Enig Marcheur fait parti des gros paris de l'édition Française par rapport à son écriture, évidement. Vendre du Parlénigm n'est pas simple, quelle que soit l'histoire.
L'auteur confie lors de sa postface qu'il a mis cinq ans et demi à écrire son ouvrage. Qu'il a éliminé beaucoup de pages, et qu'il en a perdu son orthographe.
Les droits ont été attribués en France il n'y a pas si longtemps aux éditions de Monsieur Toussaint Louverture qui a su trouver le traducteur idéal pour ce texte hors norme, Nicolas RICHARD.
Le roman est paru aux USA en 1980. Russel HOBAN nous a quitté l'an dernier, et sa carrière en France semble juste commencer.
La langue originale du texte est le Riddleyspeak (Anterre).

Alors qui sera attiré par cette langue et cette originalité post apocalyptique qui appartient à un temps sans l'Elyte or Dinateur ?

L'écriture propose au lecteur une dégustation de chaque mot, de chaque phrase. Hormis les points et quelques guillemets, la ponctuation est absente. Même si c'est déroutant, on s'y fait.

Certains disent que lorsque le cerveau comprend enfin le système et lit couramment le texte, il provoque chez le lecteur une certaine jouissance. Les mots sont plutôt bien choisis.

Alors, jouissez bien.
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Mère veillement songe heure. À lire absolument.

Publié en 1980 en tant que science-fiction de genre, après sept ans d'écriture durant lesquels Russell Hoban survécut essentiellement grâce à ses écrits pour la jeunesse, aussitôt reconnu dans le milieu spécialisé par une nomination au Nebula 1981, puis par les prix John W. Campbell et 1982 et de la SF australienne en 1983, « Riddley Walker » explosa alors en quelques années en « littérature générale », devenant objet d'intenses études universitaires et quasiment « classique instantané », avec un statut envié mais ambigu d'objet littéraire extrêmement exigeant, élitiste, …et réputé presque intraduisible, du fait de sa profonde expérimentation sur la langue.

À titre personnel, c'est Iain Banks qui me le fit découvrir en 1995, quand dans une discussion sur rec.arts.sf.written, fabuleux newsgroup internet de cette époque de réseau balbutiant, il indiqua aux fans présents l'influence majeure sur lui de Russell Hoban, aux côtés d'Alasdair Gray et de Mervyn Peake, pour « The Bridge » et pour son hommage « Feersum Endjinn », bien sûr, mais pas seulement.

C'est cette barrière de la traduction « impossible » qu'ont fait sauter, en français, en novembre 2012, l'éditeur toulousain audacieux Monsieur Toussaint Louverture et le traducteur inspiré Nicolas Richard, quelques mois seulement après le décès de l'auteur (décembre 2011). le défi était de taille, car dans cette campagne du Kent anglais post-apocalyptique (« environ 2 500 ans » après les massives explosions nucléaires), le jeune Enig Marcheur et ses compagnons d'infortune, vivant un nouveau néolithique au milieu des héritages et des déchets, ne disposent que d'un langage bien frugal, lointain souvenir de l'anglais pré-Apocalypse, essentiellement oral et phonétique, dont la première phrase du roman livre la tonalité : « I gone front spear and kilt a wyld boar he parbly benn the las wyld pig on the Bundel Downs. » devient ainsi « le jour de mon nommage pour mes 12 ans je suis passé lance avant et j'ai oxi un sayn glier il a été probab le dernyé sayn glier du Bas Luchon. ».

Ce court récit (280 pages), à la lenteur étudiée et rendue obligatoire par cette langue particulière, doit beaucoup sur le fond – ce que Russell Hoban reconnaissait bien volontiers - au « Cantique pour Leibowitz » (1959) de Walter Miller, au sein du genre science-fiction, pour la manière dont bribes et reliques du temps jadis, subverties par la perte de la mémoire collective et par le manque de repères, sont devenues des objets « magiques » aussi révérés qu'incompris. le seul texte en langue « classique » de tout le livre, un commentaire du tableau de Saint-Eustache trônant dans la cathédrale de Canterbury, est ainsi à lui seul un morceau de bravoure, un moment hallucinant de vertige, comique et tragique, sur la glose et sur l'exégèse, sur la fragilité de la signification surtout. « St est la bréviation de steuplé ». Et la figure légendaire culminante d'Eusa, mêlant le saint chrétien et le progrès scientifique incarné par les anciens « USA », nous invite tout au long du roman à une méditation ambiguë sur la manière dont la science imprègne, ou non, le corps social… Pour l'anecdote, on notera que « Riddley Walker » fut aussi le livre le plus encensé de l'histoire par la critique du… « Bulletin of Atomic Scientists » !

La traduction a aussi traité avec brio le fait que trois autres références majeures et implicites du roman, le pouvoir de création/formatage linguistique de l'Anthony Burgess d' « Orange mécanique », l'ensauvagement du William Golding de « Sa Majesté des Mouches », et le vecteur populaire du théâtre de marionnettes traditionnel de « Punch et Judy », sont a priori moins familières au lecteur français (même avec le film de Kubrick pour la première) qu'au lecteur anglo-saxon. C'est en replongeant dans les racines de la Commedia del'Arte et du personnage de Polichinelle que Nicolas Richard a su trouver les mots justes (et pourtant fidèlement trafiqués) pour rendre l'étrange prégnance politique et culturelle des marionnettistes, à la fois conteurs, prêtres et fonctionnaires – et peut-être à terme possibilités de nouvelles émancipations - dans la désolation d' « Enig Marcheur ».

La réflexion implicite sur la manière dont la langue forge l'esprit qui l'utilise, thème cher au Samuel Delany de « Babel 17 » et au Ian Watson de « L'enchâssement » irrigue ce récit, dans lequel un effort important de collation des indices et d'interprétation est demandé au lecteur, beaucoup plus que ce que à quoi nous sommes en général habitués. Cette tâche, ardue et formidablement gratifiante in fine, est toutefois largement facilitée par la lenteur de lecture imposée par ce langage distordu qui exige de notre part une sub-vocalisation presque permanente (en tout cas, au moins durant les cinquante premières pages, le temps de (re)créer une certaine habitude), et par les mots familiers, comme éclatés, tripes à l'air, par la catastrophe – dont les composants possibles ainsi brutalement mis à nu emportent leurs propres connotations, qu'elles soient poétiques ou au contraire précises – ce qui ne constituait pas le moindre défi pour la traduction ! N'oublions pas au passage, même si cela nous apparaît avec une certaine incrédulité, qu'Enig, dans ce monde, est… un lettré, instruit par son père dont le rôle impliquait une certaine maîtrise du langage écrit et oral, quand bien même les livres n'existent-ils plus…

Nous avons bien là, magnifiquement rendu en français, un chef d'oeuvre, capable de transformer son lecteur, où, selon la belle formule de John Mullan dans le Guardian, « le narrateur porte l'ensemble de son monde dans sa phrase »,... et invite ainsi le lecteur à un « mère veillement songe heure » de tous les instants.
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Monsieur Toussaint Louverture m'avait pourtant averti :

« Cette oeuvre est l'essence même de la littérature, pleine de défis et d'audace, elle se révèle touche par touche et ce qu'elle a à offrir est immense ; ne vous laissez pas décourager, prenez le temps, lisez à haute voix, mais n'abandonnez pas, bataillez comme Enig bataille dans la nuit. C'est un livre précieux, intense et unique ».

Mais – et c'est rarissime chez moi – je n'ai pas pu aller au bout. Paradoxalement, cela n'est pas la langue si particulière qui a été un frein. Passée la surprise, je me suis au contraire pris au jeu de ce décodage original et particulier. Et ce sont d'ailleurs ces effets de styles qui m'avaient attiré.

Mais l'univers post-apocalyptique et fantastique de ce conte est définitivement trop éloigné des limites de ma zone de confort littéraire et mon intérêt allait trop décroissant au fil de ma lecture.

Pas grave : il plaît à tant d'autres !
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Ce livre est une prouesse, bien entendu, mais avant tout ce livre est un miracle.

La chose la plus difficile à faire dans la création d'une mythologie est de lui donner du poids, la densité et le poids qui viennent des siècles. Quelque chose, je ne sais pas, qu'on pourrait qualifier "d'utile." Il n'est certainement pas surprenant de lire que Russell Hoban a écrit des centaines et des centaines de pages avant de tout réduire au texte final qu'on a sous les yeux aujourd'hui.

Ce roman est précédée, en France en l'occurrence, d'une réputation de difficulté quasi insurmontable. Bon, c'est quelque chose qu'on retrouve parfois à l'égard de bien d'autres romans en tout genre et qui semble au coeur même des craintes de certains lecteurs à plonger dans l'aventure. Cependant, je pense qu'il est utile à tout lecteur potentiel de ce chef d'oeuvre d'avoir une idée de la facilité de lecture et de la rapidité avec laquelle on s'habitue à la phonétique.

Il faut encore prendre un instant pour souligner le travail absolument monumental de son traducteur, Nicolas Richard, qui a obtenu le prix Maurice-Edgar Coindreau de la Société des gens de lettres pour son époustouflante traduction (vous comprendrez qu'ici la syntaxe et toutes les règles connues de l'écriture ont été remaniées, aussi ce n'est pas qu'un travail de traduction qui a été nécessaire mais bien un travail de recréation de la langue) (si, si).

Le vieux cliché selon lequel il est plus difficile de simplifier des choses complexes est vrai, et Russell Hoban le fait avec une grâce et une légèreté de toucher impressionnante.

Ce livre est une prouesse, ce livre est un miracle, mais plus que tout ce livre existe. Pour de bon. Alors il ne vous reste plus qu'à le lire.
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critiques presse (2)
Lhumanite
17 décembre 2012
Un récit hors normes et fascinant.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Liberation
10 décembre 2012
On ne peut pas lire Enig en pointillés. Il faut prendre le temps de s’y plonger, de se laisser porter par le flot, pour ne plus déchiffrer et, enfin, parvenir à nager en eaux troubles.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le mond est plein de choses cas tendent de river.

On peut croar quon peut aller ici ou là à rien fer. A rien declench. Cest impossib n'en pêche cest bsolu impossib. Tu te mets sur n'1porte quelle route et quelc chose se montre rat à toi. Voudra river. Tendra de river. On purait dire : "Je veux pas çavoir" Mais une fois que la chose sest montrée tu veux savoir pardi. Tu peux plus ress dans la gnorance. Cest là et ça travaille dans toi. Tu pourras sayer de mettr dix stances antre toi et ça tu pourras just pas parsq tu le portes en toi. Ce cas tend de river est plus là où l'été à vant il est en toi.
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Probab que cette imaj été une sort descrets parsq cet écri (je veux pas dir l'écri que tas antre les mains je veux dire l'écri de l'époc d'entend quest écri tout comme) c'est probab des screts. Ça cest blip y ficatif cest pas just ce que ça semblé être cest le sygne et la pyste d'aurt chose. Une "Légende" cest l'imaj quest "décrite" ce qui gnifie fresq s'effet avec une sort de peintur pelé "fidélité". "St" est la brévation de steuplé. Se gnifie que ce tip Eustache les pas just paru mais quon lui a demendé poli ment et quil été en voyé. "120 ap JC" c'est le cale cul d'années qu'ils avé de L'An 1 direc jusqu'aux An Nuit cet à dire le Sale Temps. "Ap JC" se gnifie Appris Jeun C combien de tant parsq quon sé pas combien de tant ça appris. "120 ans" ils disent c'est quand ils ont des butés cette imaj en 120 ils lont pas finie à vant 1480 c'est ce que ça dit bon tu sé y a pas d'imaj qui prend 1360 ans à fer ces numéros d'ans là c'est à propos d'aurt chose peu dêtre quon saura jamais quoi.
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Mon père et moi on a rgardé ce corbeau. Je savv quil allé dir quelc chose dssous ce ciel gris. Je savv que ce corbeau allait fer la diseuz. Le corbeau urlé : “Tombe ! Tombe ! Tombe !” Je gnore si j’été en train de tomber àvant qu’il dise ça ou pas. (…) Ce ganrr vieux machin noir est rtombé dans la bouyass avec mon père dssous. Tout sest passé si vyte le corbeau été encor en vu alors il a ryrgolé. “Hao ! Hao ! Hao !” et il a fichu le camp à tirdel.
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On diré que j'ai tout jour pansé à cette chose en nous qui nous panse mais qui panse pas comme nous. Notre vie en tiers est une ydée quon a pas pansée on sait pas nonplus ce que c'est. Tu parles d'une vie.
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J'ai dit : " Comment vous faites cette sort de runiss que vous allez fer ? Vous vous runissé et tiré des données ou just vous rfléchiss en semble ou quoi ?"
Il a dit : "On fait cinq poasyum."
J'ai dit : "Cest quoi un poasyum ?"
Il a dit : "Cest pas just un seul poasyum on dit tout jour cinq poasyum. Tas déjà vu un nid de serpents ?"
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Video de Russell Hoban (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Russell Hoban

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Payot - Marque Page - Russell Hoban - Enig Marcheur
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