Le premier cycle de la saga de L'assassin royal s'achève et croyez-moi, cette fin est digne de la saison 6 de Game of Thrones ! Oui, j'ose comparer un roman avec une série télévisée ; ceux qui ont lu et vu les deux, me comprendront sans doute !
Il faut dire aussi que j'ai encore dans la tête l'image de Daenerys chevauchant son dragon et que par conséquent, je n'ai eu aucun mal à imaginer Kettricken s'envoler dans les airs sur le dragon de Vérité.
On peut trouver un peu long le périple de Fitz-Chevalerie accompagné de ses fidèles amis, Oeil-de-Nuit, la reine Kettricken, le Fou, la ménestrelle Astérie et la mystérieuse Caudron tout au long de la voie magique qui les mènera à Vérité, le roi et époux de Kettricken, mais la témérité de ces personnages, tous aussi attachants les uns que les autres, saura, sans peine, terrasser notre impatience !
Et puis surtout, quelle récompense ! Quelle fin flamboyante !
Les révélations tant attendues viendront à temps, les espoirs s'entremêleront à la désillusion, et si les décisions prises s'imprègnent d'une amère saveur de sacrifice, la noblesse de coeur et le dévouement des héros auront tôt fait de balayer les regrets.
Un seul regret subsiste cependant pour moi : celui de quitter pour quelque temps Fitz Chevalerie. Mais il faut bien lui laisser le temps de se reposer, de reprendre des forces, de mûrir aussi sans doute...
Et si je laisse pour un temps de côté Fitzounet, je ne m'en vais pas bien loin !
Les Aventuriers de la Mer m'attendent déjà à bras ouverts !
Pour finir, je ne résiste pas à noter ici ce que dit George RR Martin de Robin Hobb : « Actuellement, dans le marché bondé de la fantasy, les livres de Robin Hobb sont comme des diamants dans une mer de zircons. » Et ce n'est pas moi qui dirai le contraire !
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