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Critique de Meygisan


Et bien voilà c'est terminé. Ce tome 8 conclut le cycle, il est un épilogue à lui tout seul. Il le conclut à merveille, Robin Hobb fait encore une fois preuve d'une réelle maîtrise de son univers, de son récit et de ses personnages. Bien que cette fois ci, je trouve que la profusion a nuit à l'histoire, et une bonne partie d'entre eux ont été sous exploités, quand ils n'ont pas été complètement écartés ou oubliés. Mais Robin Hobb s'est centré sur les personnages comme Selden. Il était important, à ce stade là du cycle, que sa propre histoire évolue. Car elle permet de faire des liens qu'on espérait depuis longtemps. non qu'ils soient exploités ici, et qu'il engage une quelconque promesse, mais ils laissent planer l'espoir de voir ces facettes là dévéloppés dans un prochain cycle. Robin hobb a su créer un univers tellement riche de possibilités qu'il doit exister autant de développement possible qu'il existe de lecteurs. Elle n'a que l'embarras du choix. Les pistes sont nombreuses, reste à savoir vers où elle sohaitera nous emmener désormais.
Ce tome conclut donc tout à fait logiquement le cycle, il n'y a pas de surprises. Les différents dénouements, sans être attendus, sont cohérents avec ce qui nous est conté depuis 7 volumes. J'osais espérer un peu plus de surprises de la part de cet auteure, surtout qu'elle a bien pris le temps, comme à son habitude, d'installer son histoire. Parfois elle donne l'impression de déborder d'imagination à un point tel qu'elle ne sait plus où donner de la tête. La profusion d'idées, de pistes explotables, de développements potentiels, et même de blancs volontaires dans le récit de certains personnages, semblent infinis.
En fin de compte, ce cycle se lit très bien, et (trop!) vite. Les fans, dont je fais parti, ressortiront de cette lecture, forcément frustrés, entre autres pour les raisons évoquées ci dessus. Après avoir ingurgité les 8 tomes à la suite, il est difficile de passer à autre chose, la crainte de la déception pointant le bout de son nez. Et c'est à ce moment précis que l'on prend toute la mesure de l'addiction que provoque l'écriture de Robin Hobb, car très clairement, c'est avec un réel sentiment de manque et de frustration que je referme ce dernier tome.
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