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Critique de freesia1505


J'ai lu ce livre rapidement. Comment en ai-je fait la découverte ? Via un blog qui commentait des auteurs belges. J'ai plongé dans l'univers très sombre de ce récit. Je ne sais si il est autobiographique ou bien un mélange des deux ?
En Belgique, j'y ai retrouvé des accents connus de lieux, d'ambiance, surtout ceux de la mer du Nord certainement. Dans ce que l'auteur écrit et comment elle la décrit cette mer, c'est avec tant d'amour, de beauté, et de poésies.

Son nom se prononce « Houckx » la phonétique en néerlandais oe étant le son « ou » en langue française. le livre n'a qu'une centaine de pages, et plus concis je ne pense pas que cela puisse exister. Elle va droit au but sans mâcher les mots. Au contraire, elle les jette, et se raconte.
Son père vient de décéder. Avec des phrases courtes et efficaces elle décrit ce corps allongé sur ce lit. Elle se rappellera ses violences, ses manipulations. La mère présente, et aussi elle-même.

Principalement trois personnages au début, puis deux, puis à nouveau davantage. Sans trop dévoiler de ce qui se passe dans cette famille, Corinne Hoex appuie là où cela fait mal.
J'ai lu quelque part que certaines ou beaucoup de femmes par bribes et morceaux pouvaient se retrouver dans ces tranches de vie si importantes dans celles d'une femme. Vie abîmée, lacérée, écorchée, où la mère est absente. le livre est divisé en plusieurs parties intimes de cette petite-fille, puis adolescente, étudiante à l'université pour ensuite espérer devenir une femme. Elle parle à la première personne. Je ne pense pas avoir lu un prénom concernant cette petite-fille qui grandit.

Le parallèle de la mère à Bruxelles, et la mer à la côte Belge m'a beaucoup plu. Un monde les sépare, et c'est dans cette eau d'où vient l'origine de notre vie et celle dans laquelle nous étions baigné comme foetus dans le ventre de la mère, que l'auteur se tourne pour y trouver un certain apaisement.
Je laisse le soin de découvrir la fin du livre, à ne pas lire en ayant un profond blues. En ce qui me concerne, je m'y suis beaucoup retrouvée quant aux rapports de cette non-existence entre une mère et sa fille. Ce rejet. Ajouté à cela, un déni de l'existence de sa fille, d'ignorer, d'essayer de l'effacer. En allant à l'université rencontre d'un petit ami avec lequel ce ne sera que violence sous le toit familial.

Les pages sont courtes ainsi que les phrases. C'est facile à lire. Les mots frappent en plein visage, dans le plexus solaire.
Lien : https://marylit.wordpress.co..
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