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Critique de jelgertijmenbakker


La nouvelle 'Ignace Denner' a été publiée pour la première fois dans les Contes nocturnes d'Hoffmann en 1816. Une première traduction en français par Loève-Veimars a vu le jour dans l'Oeuvre complète publiée en 1830.

Tout commence comme un conte de fées : « Jadis, il y a de longues années, vivait (...) », mais rapidement cela vire vers un conte noir.
Cette courte nouvelle m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin. Hoffmann est indéniablement un maître conteur.

Andrès, fidèle garde-chasse d'un certain comte de Fach vivant aux alentours de Fulda en Allemagne, habite dans une forêt avec sa femme Giorgina, fille qu'il avait épousé à Naples. Sa femme ne supportant pas le climat du nord, tombe malade et se trouve entre la vie et la mort après avoir accouché de leur deuxième enfant. C'est à ce moment qu'un voyageur, se présentant comme un marchand, demande l'hospitalité. En voyant la femme d'Andrès malade, il lui fait avaler une substance rougeâtre.

Si Andrès avait su de quoi cette substance était faite, il aurait arrêté tout commerce avec cet étranger qui se nommait Ignace Denner. Mais il l'ignorait et sa femme se rétablit entièrement grâce au liquide contenu dans la petite fiole du voyageur mystérieux. Depuis ce moment, le soi-disant marchand s'empresse de demander l'hospitalité au couple à des intervalles réguliers.

Nouvelle qu'on lit d'un seul trait, où nous trouvons tous les ingrédients du conte hoffmannien rempli de suspense, de pactes diaboliques, de meurtres, d'alchimie et de rites noirs, ici imprégné aussi de la hantise du chiffre neuf.

Dans ce récit d'Hoffmann, j'ai trouvé une fois de plus à quel point l'ambiance évoquée s'accorde avec les peintures de Caspar David Friedrich, célèbre peintre du romantisme et contemporain D' E.T.A. Hoffmann.
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