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Critique de pleasantf


Dans le violon de Crémone, l'art en l'occurrence ici le chant et la musique apparaît comme une impasse. La plus grande beauté artistique est associée à la mort. Ce conte me semble être largement nourri par des éléments autobiographiques. Hoffmann dont la vie fut écartelée entre la création artistique alimentée par une passion pour la musique et une vie de fonctionnaire, exprime probablement ici ses difficultés à vivre de son art. Le destin d'Antonie fait écho à la mort précoce de sa fille et le personnage de l'excentrique Krespel est probablement inspiré de sa propre expérience. Le conte illustre aussi l'attrait qu'exerçait l'Italie des arts sur Hoffmann.

Le second conte Les mines de Falun met en scène Elis, personnage qui me semble particulièrement représentatif du romantisme allemand : mélancolique et taciturne, accablé par la mort de sa mère, sombrant dans l'attrait des profondeurs et la folie au moment même où il a trouvé l'amour. Outre Elis, le personnage principal de ce conte est la mine de Falun, particulièrement terrifiante sous la plume d'Hoffmann qui pourtant n'y a jamais mis les pieds et la décrit comme un noir chaudron bouillonnant et sulfureux. Cette mine a réellement été exploitée pendant des siècles et elle est même classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2001.
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