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Critique de Elamia


Ces trois soeurs déjantées vont me manquer.

Ariel Holz n'a pas son pareil pour créer des personnages aussi loufoques, qu'extravagants. Et la benjamine de la famille, au doux prénom de Dolorine, n'a rien à envier à ses soeurs. Lorsqu'elle débarque au pensionnat, l'imprévu est au rendez-vous. Accompagnée de son fidèle Monsieur Nyx et de sa répartie légendaire, elle va prendre part aux mystères qui entourent l'école et se mettre dans le pétrin.

Depuis le début, je trouve le personnage de Dolorine drôle et plaisant, bien qu'assez compliqué à cerner. Difficile de savoir si sous cette bouille d'ange, totalement inoffensive ne se cache pas un vrai démon. D'ailleurs, les intentions meurtrières que semblent lui chuchoter Monsieur Nyx à l'oreille émanent t-elles vraiment de ce tas de chaussettes rapiécées ?...
Ce tome va nous permettre de faire plus ample connaissance avec cette petite poupée, bien présente dans le premier tome aux côtés de Merry, mais plutôt effacée dans le second. Ici, le comique est amené par les gribouillages de Dolorine tout au long du livre, et la tenue de son journal intime, qui n'est plus si intime que ça d'ailleurs ;)

Cet ultime tome se termine de manière rocambolesque, entre boulons, fantômes et créatures démoniaques. Comme dans les deux précédents tomes, l'action monte crescendo, jusqu'à l'explosion finale. Cet univers à la fois sombre et drôle, mais non manichéen pour autant, laisse une grande place à l'imagination du lecteur.

Le second tome restera de loin mon préféré, mais je relirais la trilogie complète avec plaisir si l'occasion se présente.
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