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Critique de emdicanna


Avec Fermé pour l'hiver, premier volume, nous avions fait la connaissance de Wisting, responsable enquêteur dans la police norvégienne, et de Line, sa fille journaliste, envoyée sur les affaires criminelles ; tous deux s'entendent, s'épaulent, prennent soin l'un de l'autre.
Cette fois-ci, Les chiens de chasse, deuxième volume tout juste traduit en français, voit Wisting et Line engagés chacun dans une affaire différente. Du moins jusqu'au milieu du livre.
On passe de très bons moments avec eux. Le suspens est intense, mais l'atmosphère est calme, l'écrivain s'attachant aux gestes habituels, professionnels ou familiers, des deux personnages principaux, au point qu'il est facile de s'identifier à eux. Et puis, comme dans Fermé pour l'hiver, Jorn Lier Horst nous offre une description très précise du travail des équipes d'enquêteurs, des tâches administratives dont on parle peu d'habitude, de la manière dont progresse le raisonnement des policiers, de leurs erreurs. Un froid dans le dos nous prend lorsque nous lisons par exemple qu'"il était impossible pour des enquêteurs de rester objectifs dès lors qu'ils avaient un soupçon". Ce qui mène à condamner quelquefois des innocents... en ayant la conviction qu'ils sont coupables.
C'est tout le dilemme de ce livre.
A plus pour la suite, le livre fait 463 pages, et je n'ai pas envie de les parcourir trop vite ! La solution de l'énigme attire, l'intrigue étant très bien menée, sans un instant d'ennui, mais la découvrir sera en même temps quitter cette Norvège sombre à la mer houleuse, où les feux de cheminée rassurent.

Suite de ma critique : finalement, je n'ai pas pu résister au suspens, et j'ai "avalé" la seconde partie. Plus le livre avance, et plus l'intrigue s'intensifie, s'affole même. Nos questionnements et notre angoisse suivent. Le coeur du lecteur bat plus vite, des découvertes inattendues ouvrent de nouvelles pistes, la chasse à l'homme devient très risquée. Avec habileté, l'auteur fait naître chez le lecteur des soupçons concernant plusieurs personnages.
Tout ne rentrera pas complètement dans l'ordre pour Wisting, policier exemplaire : la morale sera sauve, mais il paiera au niveau personnel le prix de son engagement professionnel.
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