Ma chère Anna
L'été m'a filé dans les doigts. comme je t'ai attendue, pourtant, si tu savais! Mais tu n'es pas venue me voir. Je ne m'en prends qu'à moi-même : je voulais "discuter sérieusement avec toi"... Quel enfantillage! Je ne t'ai que trop sermonnée, je ne pouvais que te faire peur... madame, je me tais, et demeure immobile...
Sache que ma colère n'était due qu'à l'affection que je te porte. Tu sais très bien que j'ai confiance en toi ; j'aurais dû te le dire.
Tu me manques.
Henri