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Critique de Gaphanie


Purification ethnique, amitié, trahison, exil, mais aussi rédemption, quête de vérité et espérance malgré tout...

Amir et Hassan ont été élevés ensemble, comme leurs pères avant eux. La mère d'Amir est morte en couches, celle d'Hassan a fui juste après sa naissance avec une bande de saltimbanques. Mais Hassan, le fils du serviteur, est Hazara, et ils sont mal vus en Afghanistan... Malgré tout, les deux garçonnets s'entendent comme larrons en foire, même si Amir a parfois quelque peu le complexe de supériorité...

Avec son père, c'est compliqué aussi : Amir se rend bien compte qu'il a plus hérité des gènes de sa poétesse de mère que de la force et du courage de son Baba, et qu'il le déçoit. Son seul espoir de redorer son blason et de rendre son père fier de lui : remporter les combats de cerfs-volants. Et il y arrive ! Quand le dernier tombe, Hassan se précipite pour le lui rapporter, et tombe sur une bande que son origine Hazara insupporte. Amir, qui l'a suivi, est spectateur des violences faites à son ami, mais, par lâcheté, fait comme s'il n'avait rien vu. A partir de là, quelque chose est comme cassé entre les deux enfants. Et le changement de régime qui contraint le père d'Amir à émigrer aux Etats-unis scelle la séparation des deux garçons...

Quelques années plus tard, Amir, marié et devenu écrivain, pleure son père quand il reçoit un appel d'un ami de celui-ci resté au pays, qui lui annonce qu'il a la possibilité de racheter sa faute passée.

Amir repart alors au pays, occupé par les Talibans qui ont pris la suite des communistes, et va trouver non seulement sa rédemption, mais aussi son courage et une vérité qu'il aurait peut-être préféré ignorer.

Un très beau roman qui se lit d'une traite, et qui entremêle fort habilement destinées personnelles et événements historiques et politiques, nous aidant ainsi à mieux comprendre ce pays et ce que vivent ses habitants.
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