Houellebecq force et aseptise son style ravageur pour décrocher le Goncourt. Au diable donc la pornographie "nauséabonde" et les portraits au vitriol. Un roman calibré pour complaire aux vieux barbons de cette institution poussiéreuse. Quel besoin a eu l'écrivain le plus virulent de notre époque de se prosterner? Etant donné que l'ouvrage auréolé du Goncourt voit souvent ses ventes doublées, voire triplées, on s'explique mieux ce soudain fayotage, il s'agissait juste d'une affaire de gros sous.
Les fans, quant à eux, se sentent trahis, ce n'est simplement plus du
Houellebecq mais juste un roman mondain dépourvu d'âme supplémentaire.
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