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Critique de johndiz
Il y a une poésie énorme dans l'oeuvre de Howard qui trouve un certain paroxysme exotique dans Conan. Sa manière de narrer – même si parfois maladroite et répétitive – les noms, les anecdotes sur le monde, je me retrouve à chaque nouvelle plongée en quelques phrases dans ces histoires du grand Conan. le désordre qui règne dans la trame contribue à cela, on a véritablement l'impression de lire des légendes plutôt qu'une fiction, Conan passant de vagabond à roi à pirate à prisonnier.
Après, c'est naïf, plein de simplicités, de répétitions… c'est parfois raciste (bien moins que Lovecraft, son grand ami épistolaire, mais tout de même), les personnages féminins ne servent presque toujours que de butin aux héros, de conquête… Il faut passer sur ces défauts pour lire Conan, et aussi avoir conscience qu'ils contribuent à rendre cette lecture totalement décomplexée.
Cette édition débarrasse d'ailleurs l'oeuvre des ajouts et modifications faites dans les éditions antérieures pour rendre l'ensemble cohérent. On lit Conan tel que Howard l'a raconté, et il serait vraiment dommage de s'en priver.
Après, c'est naïf, plein de simplicités, de répétitions… c'est parfois raciste (bien moins que Lovecraft, son grand ami épistolaire, mais tout de même), les personnages féminins ne servent presque toujours que de butin aux héros, de conquête… Il faut passer sur ces défauts pour lire Conan, et aussi avoir conscience qu'ils contribuent à rendre cette lecture totalement décomplexée.
Cette édition débarrasse d'ailleurs l'oeuvre des ajouts et modifications faites dans les éditions antérieures pour rendre l'ensemble cohérent. On lit Conan tel que Howard l'a raconté, et il serait vraiment dommage de s'en priver.
