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Critique de torpedo




Elizabeth Howard, désormais célèbre chez nous avec sa saga des Cazalet, a écrit ce roman choral en 1959.

Emmanuel Joyce est un dramaturge célèbre d'une soixantaine d'années, époux volage. Son épouse Lilian a une santé fragile et ne se remet pas de la mort prématurée de leur enfant. Ils ne possèdent pas de maison et posent leurs valises dans des hôtels ou des appartements loués au gré de leurs déplacements. Ils vivent en permanence avec Jimmy, leur assistant dévoué, qui selon ses propres termes ‘répare les pots cassés'. Un subtil équilibre fait de non-dits depuis une dizaine d'années permet au trio de se supporter.

Nous faisons leur connaissance à Londres alors qu'ils viennent de recruter une nouvelle secrétaire très jeune, inexpérimentée, venue d'un presbytère du Dorset, mais qui possède beaucoup de bon sens.

De nos jours, cette histoire qui sent le soufre ne semble pas a priori extraordinaire. L'auteur nous offre cependant un fin portrait psychologique des quatre personnes. A chaque étape du voyage, nous attendons avec impatience la voix de chacun d'eux qui complète un tableau tout en nuances. Ces vacances à Hydra vont même révéler de façon assez inattendue ce que chacun cherchait consciemment (ou inconsciemment) à cacher. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Elizabeth Howard et le procédé qui permet de révéler les personnalités sans manichéisme.


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