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Critique de DocteurVeggie


Cela faisait déjà un moment que ce livre m'appelait. L'essaim d'abeilles est venu jusqu'à moi.

Sue Hubbell aussi connue sous le nom de « la dame aux abeilles », nous plonge directement dans son vécu personnel. Son installation est déjà faite, depuis plusieurs années, lorsque celle-ci nous livre son témoignage. Quatre saisons s'écoulent comme une rivière libre, et chaque chapitre nous plonge dans une description de ce grand espace où elle s'est installée pour élever ses abeilles. Il y a comme on le retrouve très souvent dans le genre nature writing, une formidable description de la faune et la flore environnante. Que cela soit en décrivant des espèces florales avec les noms latins, en passant par entomologie et ses nombreux insectes, leurs modes de vie et leurs interactions avec la nature. Au fil des pages, on sent la présence de la nature là, toujours présente, aussi sauvage que calme.

Sue Hubbell pose un cadre enchanteur du grand espace où elle se trouve, sa relation tête-à-tête avec les abeilles nous fait voir le lien que l'on peut entretenir avec ce qui est plus petit que nous. La perfection que mère nature à faite où chaque espèce à sa place et son rôle afin de garder l'équilibre harmonieux. C'est aussi comprendre ce qui nous échappe. Mais également comprendre que vouloir vivre dans la nature est tout sauf quelque chose de relaxant. Si l'activité diurne est relativement présente, l'activé nocturne est également décrite à travers le cri des hyènes et le hululement des Grands-Ducs. Mais la vie là-bas, c'est aussi les relations avec les autres fermiers, la solidarité, les échanges cordiaux et muets.

Un témoignage qui permet de se ressourcer en se coupant de tout, de s'interroger sur l'évolution des choses et de notre adaptation. Mais aussi de voir la beauté dans les petits détails et de conserver sa faculté d'émerveillement. Braver les saisons. Tout simplement être et s'ancrer, dans son sol ,sous les cycles de la vie et des saisons afin de prendre racine comme son beau noyer noir. Cette histoire qui a été écrite dans les années 1980 – 1986, nous montre à quel point, nous avons, nous humains, plus besoin de la nature pour vivre que l'inverse.

Après tout, il en faut peu pour être happyculteur.
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