Ce qu’elle préférait, bien sûr, c’était la mer. C’était magique, les couleurs changeaient en permanence. Aujourd’hui toute bleue sous le soleil, elle étincelait comme les pierres sur la bague de sa mère.
Elle avait parfois l’impression que le chagrin les rapprochait, parfois qu’il creusait un immense fossé entre eux. Elle ne savait jamais quand ce fossé allait apparaître, et cela arrivait toujours sans prévenir.
« C’est l’heure du médicament magique. » À l’époque, il s’agissait simplement d’un cachet d’aspirine adaptée aux enfants que sa mère réduisait en poudre. Les pilules bleues étaient bien loin de l’aspirine de son enfance, et elles étaient si petites qu’on n’avait même pas besoin de les écraser pour les avaler facilement.
Car si Howard avait raison, alors Livvy se trouvait à seulement quelques mètres d'elle, là-dehors. Dans la mer.
Assommée par ce nouveau développement , Maggie suivit Howard jusqu'à la pièce équipée de fauteuils confortables. Il alla chercher du thé tandis qu'elle cachait son visage dans ses mains. Cette attende , cet espoir étaient insupportables , pourtant quelque chose lui indiquait très clairement qu'il n'y avait pas d'espoir , que cette petite fille n'était pas Olivia et qu'ils allaient se retrouver sans la moindre idée de ce qui s'était passé......
C’était la seule chose qu’elle n’aimait pas à la plage, le sable qui se faufile partout.
Ce qu’elle préférait, bien sûr, c’était la mer. C’était magique, les couleurs changeaient en permanence. Aujourd’hui toute bleue sous le soleil, elle étincelait comme les pierres sur la bague de sa mère.
Les personnes âgées à qui elle tenait compagnie étaient trop séniles pour poser des questions personnelles. Peut-être avait-on choisi ce poste pour elle à dessein, mais peu importait.
En moins d’une demi-seconde, sa vie bascula, transformée en téléfilm lamentable et sensationnaliste, bon pour une chaîne commerciale.
Du soleil, rien que du soleil et rien d’autre à faire que profiter.
Quelle joie d’avoir des amis sur lesquels on pouvait compter !