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Critique de Clubdelecture78480SYLVA


Il est des livres qui ne peuvent se résumer tant ils sont denses d'amour et d'émotions, Il ne faut rien dire, le deuxième roman de Marielle Hubert chez POL en fait partie.
Entre fiction, récit et témoignage, l'autrice au style à la fois percutant et poétique joue avec les ressorts du secret familial et du lien mère-fille. Celui de Sylvette et de sa fille ne s'inverse pas au cours du temps qui passe, il est fondateur de cette relation intense. Sylvette mère-enfant ou enfant-mère est la survivante d'un enfer qui ne peut s'énoncer, la narratrice en est à la fois le témoin et la prisonnière : indispensable et impuissante.
Sylvette est malade d'un cancer multi-métastasé en phase terminale, elle n'a plus que quelques semaines à vivre mais refuse de mourir, elle survivra plusieurs années forçant l'admiration de tous mais douchant les espoirs libérateurs de ses proches. Elle meurt 1 semaine après que ce livre soit achevé comme une conclusion à cette longue attente laissant l'imagination faire parler les fantômes d'une vie baignée dans la folie.
Un livre bouleversant qui reste dans la tête, le corps et le coeur !
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