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Critique de Yvan_T
Après un premier diptyque fort convainquant, scénarisé par Hubert ("Le legs de l'alchimiste", "Les yeux verts") et dessiné par le couple d'auteurs Marie Pommepuy et Sébastien Cosset ("Res Punica", "Rogon le leu"), sous le pseudonyme breton de Kerascoët, les auteurs prolongent le plaisir et proposent une nouvelle aventure en deux tomes de «Miss pas Touche».
Après avoir élucidé le meurtre de sa soeur Agathe et de débusqué le sanguinaire «Boucher des Guinguettes», Blanche ne parvient cependant pas à se libérer de son rôle de «Miss pas Touche» dans la maison close de renommée : le Pompadour. A défaut de livrer une nouvelle enquête policière, les auteurs proposent cette fois une histoire d'amour. Si l'on prend évidemment plaisir à retrouver l'héroïne du Pompadour, ainsi que la légèreté et la fraîcheur dégagées par le scénario, malgré l'environnement glauque, le début de ce nouveau diptyque semble tout de même un cran en dessous du précédent. L'idylle entre Blanche et le mystérieux Antoine a tout d'un remake peu original de «Pretty Woman» et le scénario a du mal à démarrer. La deuxième partie d'album est déjà bien plus convaincante et la fin, fort surprenante, donne forcément envie de découvrir la suite de l'histoire.
Au dessin, les Kerascoët ("BD Jazz", "Donjon Crépuscule") retranscrivent toujours très bien ce Paris d'entre-deux-guerres des années 30, avec ses ruelles, ses costumes et surtout ses maisons de passes. Un graphisme lisible et efficace qui permet d'entretenir un décalage subtil entre le fond et la forme, et d'obtenir un mélange réussi entre la dureté de l'histoire et la légèreté des personnages et du dessin (www.kerascoet.fr).
Après avoir élucidé le meurtre de sa soeur Agathe et de débusqué le sanguinaire «Boucher des Guinguettes», Blanche ne parvient cependant pas à se libérer de son rôle de «Miss pas Touche» dans la maison close de renommée : le Pompadour. A défaut de livrer une nouvelle enquête policière, les auteurs proposent cette fois une histoire d'amour. Si l'on prend évidemment plaisir à retrouver l'héroïne du Pompadour, ainsi que la légèreté et la fraîcheur dégagées par le scénario, malgré l'environnement glauque, le début de ce nouveau diptyque semble tout de même un cran en dessous du précédent. L'idylle entre Blanche et le mystérieux Antoine a tout d'un remake peu original de «Pretty Woman» et le scénario a du mal à démarrer. La deuxième partie d'album est déjà bien plus convaincante et la fin, fort surprenante, donne forcément envie de découvrir la suite de l'histoire.
Au dessin, les Kerascoët ("BD Jazz", "Donjon Crépuscule") retranscrivent toujours très bien ce Paris d'entre-deux-guerres des années 30, avec ses ruelles, ses costumes et surtout ses maisons de passes. Un graphisme lisible et efficace qui permet d'entretenir un décalage subtil entre le fond et la forme, et d'obtenir un mélange réussi entre la dureté de l'histoire et la légèreté des personnages et du dessin (www.kerascoet.fr).
