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Critique de Apikrus


Le jeune aristocrate Edouard a mauvaise réputation. Celle d'un joyeux queutard sans foi ni loi. Queutard, il l'est sans aucun doute ; d'ailleurs l'ostentation qu'il affiche en matière de sexe en choque beaucoup dans cette Angleterre victorienne conservatrice. La joie qu'Edouard semble afficher n'est en revanche qu'une façade. C'est ce que comprend rapidement Lisbeth, une domestique de la maison.
Quand Lisbeth devient la confidente du jeune homme, son entourage est plus choqué que s'il avait simplement fait usage de son droit de cuissage ! Un tel rapport affectif enfreint en effet plus les règles de distanciations entre classes sociales que le viol d'une servante par son maître ! Il semble que le physique ingrat de Lisbeth puisse la prémunir de tels assauts d'Edouard.

A l'instar d'Edouard, cette bande dessinée dénonce les hypocrisies de la haute société anglaise du XIXème siècle, où les pratiques sexuelles doivent rester cachées : la prostitution est une institution mais la liberté sexuelle consentie est prohibée, surtout si l'on est une femme ou un homosexuel.

Le mot monarchie n'est à lui seul pas joli, mais sur la monarchie anglaise contemporaine, il y aurait encore beaucoup à dire !
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