AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Diabolau


Alors là, je dis non.
J'avais trouvé que le premier était bien long à démarrer, mais qu'il se rattrapait plutôt bien à partir du moment où l'action se mettait vraiment en place. C'est sans doute le souvenir de cette construction qui m'a poussé à aller jusqu'au bout de celui-ci, malgré mon envie récurrente de rendre mon tablier... enfin, mon treillis. Je me disais que ça allait finir par décoller, mais ça n'a jamais décollé... Oh si bien sûr, il y a eu moult décollages de chasseurs confédérés échangeant des amabilités avec leurs homologues "insectes", mais de décollage de l'histoire, je l'ai cherché en vain.
Qu'est-ce que je me suis ennuyé !
Alors toute la première partie, c'est du vide, et pardonnez-moi l'expression, du vide sidéral. On a l'impression que l'auteure noircit du papier mais qu'elle n'a rien à dire. Pas de fond, et dans une forme très peu littéraire. Des personnages multiples et variés qui se ressemblent tous et qu'on a toujours autant de mal à identifier, passent leur temps à se mettre des "serley punchlines" (je singe le parler confédéré) soit directement à grade égal, ou soit en pensée quand il s'agit de supérieurs hiérarchiques (qui sont tous incompétents, ça va de soi).
C'était déjà un peu l'impression que m'avait laissé le début du 1, mais là comme c'est la deuxième fois, ça commence à bien faire, et je pense que Mme Huff a un peu trop pris au pied de la lettre le dicton "c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures".
La partie "action", c'est-à-dire tout le reste du livre (c'est dans les vieux pots...) m'a laissé presque aussi perplexe que la première. Des descriptions à n'en plus finir de couloirs, de coursives dont on nous précise la longueur parce que c'est teeeellement important, de trappes et d'ascenseurs qui changent de direction parce que le vaisseau doré s'amuse avec nos marines... sans compter que par moments on fait du passe-muraille, très drôle, on avait l'impression de jouer à Super Mario... Et entre deux échanges de coups de feu avec les Autres/insectes/fourmis/chépatroquoi, ça continue en veux-tu en voilà avec les échanges de politesses et de punchlines, comme diraient les gosses, parce qu'il y a des civils insupportables, des subordonnés caractériels, des supérieurs monomaniaques, et heureusement quand même, un ou deux héros désintéressés prêts à donner leur vie pour les autres (pas les Autres, hein, les autres).
L'action elle-même est bien confusément décrite, bien peu visuelle, on se demande qui de l'auteur ou du traducteur a le plus merdé, à mon avis un peu les deux. En même temps, traduire de la soupe de navets, on n'en fait pas du velouté.
Evidemment, comme la dernière fois, ce qui reste de l'équipe s'en sort d'extrême justesse, tout dépenaillé et couvert de blessures graves (c'est dans les vieux pots, etc.)
Bref, comme vous le voyez, tout ça m'a passablement énervé, et ce mélange d'échanges constamment négatifs et d'héroïsme dégoulinant de bons sentiments a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
J'ai le 3 en réserve (prix de gros)... Je vais laisser passer un peu de temps, mais si ça redémarre pareil, je n'irai pas au bout.
Commenter  J’apprécie          24



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}