L'homme qui rit est un roman très long qui développe les grands thèmes phares de la pensée philosophique de
Victor Hugo : la monstruosité, les vices de l'aristocratie et de la royauté, l'exclusion sociale, les émotions et la beauté du genre humain (notamment, selon
Victor Hugo, dans la plus grande des misère). A travers l'histoire de plusieurs personnages attachants comme Ursus, drôle de personnage aux multiples facettes en dehors de la société, Gwinplaine : notre "héros" qui, mutilé dès le plus jeune âge a traversé les pires atrocités de la vie avant de trouver le bonheur le plus pur en rencontrant Ursus et Dea, enfant qu'il a trouvé et recueilli,
Victor Hugo place sa vision du monde, de l'humanité, de la société, et ses idées politiques.
En revanche, que de longueurs ! Comment ne pas sauter des lignes devant tant de phrases synonymes, très pesantes, qui ne font pas avancer le récit ! Parfois des chapitres entiers ne sont que blabla inutiles. Je n'ai pas aimé non plus toutes ces énumérations de noms de rois, seigneurs et aristocrates à la chaîne. La description, très dense, va au-delà de la description agréable à lire, riche et importante à l'histoire. Elle est régulièrement pompeuse. Très dommage, ce livre aux quelque 800 pages aurait pu être beaucoup plus captivant et intéressant en tenant en 300 pages ! Toutes les belles idées politiques et philosophiques ainsi que l'histoire n'auraient été que mieux mises en valeur.
De
Victor Hugo, je préfère
Les misérables,
Notre-Dame de Paris ou encore
le dernier jour d'un condamné, plus facile à lire, et ainsi plus agréable.
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