AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


Du grand Hugo, du gros Hugo même !
« L'homme qui rit » rassasie en effet pour un moment son lecteur, tant il est riche de mots (que de termes inconnus !), d'intrigue implacable, de savoir sur la seigneurie anglaise, d'amour absolu entre Gwynplaine le dévisagé et Déa l'aveugle, tout en emphases, en grondements, en orageuses ou lumineuses envolées, parsemé de passages d'anthologie (il n'y a pas à dire : les scènes du pendu, du naufrage, du spectacle par Ursus, du discours à la chambre des Lords coupent littéralement le souffle !)
Tant de grandeur tempétueuse, c'est presque trop pour ma petite personne, plus en phase avec la construction romanesque « classique » des Misérables, et j'avoue avoir par moment souffert d'un trop plein sous l'accumulation d'enflures de style, magistrales mais bourratives, et courbé l'échine sous les passages d'histoire déroulant les avoirs et l'exercice du pouvoir des Lords.
Le bonheur de lire n'en a pas moins été là, « l'homme qui rit » est un immense roman d'amour et d'aventure et cotoyer les mots du grand Victor reste toujours une expérience qui élève et épanouit !





Commenter  J’apprécie          482



Ont apprécié cette critique (39)voir plus




{* *}