Interférences est une maison d'édition qui propose, décidément, de petits bijoux, autant comme objets que comme contenu.
Il s'agit ici d'extraits piochés ça et là dans l'oeuvre de
Victor Hugo, dans ses écrits publiés de son vivant ou posthumes et dont une partie avait été publiée une première fois en 1956 sous le tire L'Oeil égaré dans les plis de l'Obéissance au vent.
Réorganisés, complétés, ils le sont maintenant sous le très beau titre L'Aquarium de la Nuit. Ces textes m'évoquent personnellement tout ce que
Victor Hugo a pu écrire (je parle de poésie) après la mort accidentelle de sa fille. Il y questionne les astres, les limites de notre monde; le sommeil se présentant comme un infini spatial, une existence métaphysique. L'écrivain est bien ce voyant qui voit au-delà du visible, ce visionnaire du temps et de l'espace.
C'est un recueil où l'on pioche et savoure les phrases, découvrant la vie sous un angle nouveau. N'est pas
Victor Hugo qui veut.
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