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Critique de meeva


Trois mois de lecture pour huit cents pages.
Fin avril, je dois choisir ma lecture suivante. A un moment où je ne voulais pas me laisser happer par un livre, j'évite les thrillers, les policiers, les pages-turners, trop risqués alors. Je me promène dans la salle chez moi, parcourant du regard pour la énième fois les livres sur les étagères, redécouvrant comme à chaque fois des livres lus, ou pas lus, que je suis toujours étonnée d'avoir chez moi. Comme d'habitude, certains me tentent bien, mais pas pour cette fois là, persuadée qu'il faut plus de disponibilité d'esprit pour s'y coller.
Et puis, je tombe sur les misérables de Victor Hugo. Mais pas n'importe quel livre : un gros livre à couverture de cuir en mauvais état, le truc assez authentique, avec des illustrations de Brion.
Ce livre me fascine régulièrement, mais il cumule certains inconvénients : la longueur du texte – je sais qu'il me faudra beaucoup de temps pour le lire en entier et bien sûr je ne conçois pas de ne pas le lire en entier – et son format puisque je sais que je ne pourrai pas le porter dans mes mains et il faudra forcément qu'il repose sur quelque chose ; et puis impossible de l'emporter quelque part, surtout pas dans le bain.
Bon. Voilà, j'ai décidé que c'était le bon moment. Misère…

Donc les Misérables.
J'en ai entendu parler d'abord. Je l'ai vu à la télé aussi. La mini série avec Depardieu et Malkovitch. Et le film de Lelouch aussi avec Belmondo. Dans l'autre ordre d'ailleurs, au vu des dates. Non, je ne l'avais jamais lu. Je crois. Même pas au collège, ni au lycée. Même pas en version abrégée.
Pourtant, comme tout le monde (ou presque), je connaissais déjà vraiment bien l'histoire avant même de voir les films.

C'est ainsi que ma lecture a commencé. Par une familiarité. Une sensation de familiarité, je veux dire. Jean Valjean. le coup des chandeliers et toute la suite qui s'ensuit. Voilà, je ne parlerai pas davantage de l'histoire, il y aurait évidemment bien trop à dire, même sans vouloir être exhaustive.

Alors parler de l'écriture peut-être, pas mon fort en général. Mais oui, bien sûr, l'écriture est impeccable, riche dans les descriptions des sentiments. Quel talent aussi pour donner à voir les interactions entre les personnages, les tensions dans les relations, les émotions des uns et des autres, en une scène (bon, parfois assez longue, la scène, c'est qu'il n'est pas avare de mots, Victor Hugo).

Par contre, que de longueurs lors des grands discours du narrateur, adressés à qui, on se le demande, de fait forcément à nous. Alors merci pour toutes ces leçons de morale ou ces explications sur le genre humain.

Et voilà, j'ai lu Les Misérables. Ce gros livre offert il y a fort fort longtemps à mon grand-père Robert par sa « grande mère » (c'est écrit sur la première page!).

Lien : https://chargedame.wordpress..
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