Lucrèce Borgia, la sanguinaire, la cruelle, l'immorale, face à sa souffrance de mère : une femme pareille jetée dans un tourment d'une telle ampleur, cela ne pouvait que lui plaire à notre géant Victor, qui nous trousse une petite pièce à la fois tragique et enlevée, au texte sobre mais bouillonnant.
Je découvre avec cette pièce le grand maître Hugo dans le genre du théâtre et suis surprise de ne pas y trouver la grandiloquence et la noble pesanteur attendues. M'est avis que je suis loin d'avoir fait le tour de taille du bonhomme et que toutes ses pièces ne sont pas du même tonneau. Quoiqu'il en soit, c'est Victor, et j'adore!
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