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Critique de JaneetWallace


C'est l'histoire d'un amour fou. L'amour de deux filles pour leur maman que la vie a ravagée.
Ça, elle n'a pas eu de chance Catherine… C'était mal barré. Même avant sa naissance. Mais Catherine est une reine, alors elle se bat, tout le temps, elle lutte contre le destin, contre cette auto-destruction qu'elle a là, vrillée au corps. Catherine est diagnostiquée maniaco-dépressive puis internée parce que vraiment, rien ne va plus. Catherine enchaîne les extravagances, les folies, Catherine boit, Catherine fume comme un pompier, jure comme un charretier, Catherine se drogue aux médicaments, baise à tout va, n'importe qui, n'importe comment. Il n'y a plus de limites quand Catherine essaie d'oublier qui elle est. Juste une chose résiste à l'incendie : l'amour que Catherine porte à ses filles.
Et le papa dans tout ça ? Pas mal barré lui aussi. On ne peut pas dire qu'il soit absent. Pas totalement. Il a d'autres chats à fouetter, il fait partie de l'élite, un intellectuel, un entrepreneur. Alors il pare au plus urgent. Il paie. Il paie aussi pour le mal qu'il fait à Catherine en l'aimant complètement de travers. Un homme double, à deux visages.
Les deux petites filles font ce qu'elles peuvent pour survivre dans cette vie foutraque. Elles aiment leur maman. Passionnément.
C'est Violaine, la cadette qui raconte cette histoire pas totalement romanesque (ou pas du tout ?). D'abord en nous plongeant dans le quotidien de cette famille « hors normes » puis en cherchant, dans le passé de sa maman les racines du mal qui la ronge.
Une écriture rock n'roll, remarquable, différente, impressionnante et sans pathos.
Un livre fort, aussi éprouvant que passionnant.

Extrait d'un poème de Violaine à sa maman :
Maman, Maman,
Toi qui m'aimes tant,
Pourquoi partir sans prévenir ?
Car maintenant je vais souffrir
Souffrir de ne pas te voir revenir…
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