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3,8

sur 385 notes
Cette déclaration d'amour viscérale de Violaine Huisman à sa mère maniaco-dépressive est bouleversante. le portrait étincelant et profondement humain de cette figure maternelle hors norme, porté par une plume magnifique, met en lumière l'amour enveloppant de l'auteure et de sa soeur pour cette mère cataclysmique, exagérément libre et blessante malgré elle. Ce qui fait l'originalité du récit de leur jeunesse anormale c'est précisément la force lumineuse et l'amour qui s'en dégage. Catherine, leur mère, leur reine, cette furie comparable à une boule de feu qui peut s'éteindre aussi facilement que s'embraser, au régulateur d'émotions aussi consumé que ses Rothmans rouge qu'elle promène et oublie deci delà dans la maison de cendres quand elles ne sont pas « greffées au visage », continue de les fasciner.Elles sont éblouies par cette génitrice aux éclipses répétitives « fugitive comme un astre derrière un nuage », tantôt météore venu illuminer leur vie et les guider courageusement tantôt trou noir producteur de vide mortifère et d'anxiété. Leur maman évanescente au tempérament hautement inflammable qui écrit des poèmes a eu un départ difficile : enfant non désirée, père absent, mère revêche et rejetante puis une maladie infantile qui l'oblige très tôt à affronter seule un long séjour à l'hôpital ce qui explique probablement sa détresse psychologique et alimente sa névrose. Mais sa maladie mentale, ses manquements et ses internements ne l'empêchent pas d'être combattive et aimante. L'écriture est addictive, on devient curieux de découvrir les aventures souvent drôles de leur « famille torpillée » pourtant dignes d'une tragédie Antique sur un chemin en creux et bosses. le quotidien de cette danseuse fantasque à la beauté aveuglante allant de relations sulfureuses en séparations houleuses, désole et ensorcelle à la fois. En état d'hypervigilance, redoutant les épisodes maniaques autant que dépressifs, ses filles se sentent investies d'une mission : « maintenir maman en vie ». Et NON, malgré sa fin déchirante, elles n'ont pas échoué à la maintenir vivante leur reine, puisque sa vie continue à pulser là, frénétiquement, sous chaque ligne de ce roman poignant.
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Même imparfaites, même dangereuses, un enfant perçoit sa mère comme une reine. Celle de Violaine et de Elsa est une reine, celle pour laquelle elles l'enserrent de tout leur amour. Fugitive parce que reine est un roman autobiographique, ode à l'amour, ode à une mère imparfaite. Juste une mère.

On découvre dans la première partie le récit de Violaine nous racontant sa mère Catherine, une femme maniaco-dépressive, avec des hauts et beaucoup de bas. Elle pleure, crie, frappe ses enfants, parfois sans raison pour leur revenir les lèvres pleines de mots d'amour, elle suffoque, plie, se perd, se soûle dans des cocktails mêlant alcool et anxiolytiques, elle vascille, disparaît, revient. Les deux petites, témoins et victimes du déséquilibre maternel, s'arment pour protéger leur mère, lui venir à son secours, la dédommager, l'excuser et toujours l'aimer, l'idolâtrer car elles n'ont qu'elle, Catherine, leur mère, leur reine.

Dans la seconde partie, Violaine s'attarde à rembobiner le film de Catherine. Son enfance meurtrie auprès d'une mère désaimante, cruelle, indifférente, jalouse. Comment se construire en adulte lorsque l'amour a passé la main ailleurs, Catherine fera sa première tentative de suicide à l'âge de 7 ans avant d'être internée dans un hôpital psychiatrique où sa mère l'abandonnera sans la moindre visite. Adulte, elle s'accrochera aux hommes, happée par le besoin d'être aimée, la passion passant avant l'équilibre, elle choisira des hommes marginaux avec lesquels sa souffrance se couchera sous les frasques de la passion.

Poursuivre au-delà de l'enfance tangible de Violaine et de Elsa afin de comprendre cette mère et l'origine du mal est nécessaire pour cerner l'amour incroyable qui unit ce trio. On ne naît pas mauvais, c'est la société et les mauvaises pioches qu'on tire au départ qui nous salissent. Catherine en a fait les frais. Malgré ses faiblesses, elle a fait de son mieux pour conjurer la fatalité et ne pas réitérer les erreurs de son enfance. Obsédée par l'ouvrage « Tout se joue avant 6 ans », elle sait que pour elle c'en est fini, mais elle veut croire qu'il en sera autrement pour ses filles.

Je n'ai pas trouvé ce roman noir ni dur. D'une réalité mi-ange mi-démon, avec tact, psychologie et beaucoup d'amour, fugitive parce que reine est un roman marquant sur les ravages de la petite enfance où il n'est pas question ici d'un sauveur résilient mais de suffisamment d'amour et d'intelligence pour défier une malédiction.

N'oublions pas cette citation de Louis-Ferdinand Céline :
« Si les gens sont si méchants c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent mais le temps est long qui sépare le moment ou ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs ».
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Voici un premier roman impossible à lâcher, lu d'une traite ou presque, bouleversant et tragique , une autobiographie à peine déguisée puisque les prénoms et les noms sont gardés.
Ce texte cru , allégre , vrai et tendre,expressif, tout en tension conte l'amour fou de deux filles pour leur mère Catherine : fantasque, possédée de démons,euphorique puis dépressive , entière , incontrôlable, déchirée et hantée par des fêlures irréparables , consécutives à son enfance , rejetée totalement par une mère danseuse , indifférente , qui ne voulait pas d'elle , qui l'abandonna enfant pendant plusieurs mois à l'hôpital Necker .......Ses filles aimantes et généreuses la protègeront avec une force fascinante, incroyable !!

Jalouse de son éblouissante beauté, la mère n'acceptera jamais aucune de ses faiblesses , ni ses excès.......
Catherine se vengera de toutes ces humiliations grâce à sa beauté ravageuse , son corps splendide et son génie de la danse : elle est souple , longiligne, gracieuse, maîtrise à la perfection les piqués et fouettés, les pirouettes, elle y excelle !
Las ! le mur de Berlin vient de tomber lorsque Elsa , 12 ans et Violaine10 ans voient leur mère s'effondrer elle aussi .
Plus violemment que d'ordinaire , elle ne résiste plus , explose de souffrance , jusqu'à se faire interner ........ses filles ont l'habitude , mais là .......
La construction étrange du livre , en emboîtements et retours en arrière successifs ajoute encore à l'émotion intense du lecteur !
Catherine est une héroïne indomptable qui épuisera maris , amants , amantes , elle se noie , se perd, s'abîme dans la fumée, le sexe, la drogue , les médicaments , ressasse , se lamente , hurle son mal au sein de scènes crues, épiques, cruelles , insensées, tout en s'agrippant de toutes ses forces à l'amour inconditionnel de ses deux filles !
Le milieu parisien snob, brillant , riche, ( auquel Antoine son deuxième mari appartient ) ne peut accepter qu'avec défiance cette ballerine prolétaire , au décalage social évident , à la langue soutenue , au français respectable, très souvent agrémentée de gros mots , d'argot de pouilleuse , dont elle ne pouvait s'empêcher de truffer ses phrases ! Une prolétaire pourtant habillée en Saint - Laurent ou Christian Dior !
Quelle trace laisse t- on ?
Que transmet - on de soi ? de quoi se souviendra t- on ? Oú la souffrance remontant à l'enfance peut - elle mener ?
Catherine ne veut pas faire subir à ses filles le "désert d'amour " qu'elle a traversé , elle fait pire avec ses excès en tous genres .
Mais ses filles l'aimeront toujours passionnément.Le récit hallucinant , à la plume érudite ou grossière , crue et acérée, émouvante, sulfureuse et lumineuse nous fait pénétrer dans la peau abîmée , éperdue de désirs contradictoires, fous, brûlée par la vie de Catherine , une héroïne insaisissable .......

Ce témoignage est un chant d'amour éblouissant , un cri de tendresse ineffable et puissant , un bel hommage qui rend sa dignité à une mère excessive en tout !!
Il faut que leur mére les ait beaucoup aimées pour que Violaine dessine un portrait aussi éperdu d'amour !
Fascinant ! Bouleversant !
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Une lecture inconfortable.
Lire le désarroi de cette petite narratrice confrontée à la maladie mentale de sa mère, assister à la déchéance, s'immiscer dans les failles des uns et des autres.
Un voyage en enfer, un sentiment de gâchis et d'impuissance.

Tout au long de ma lecture, j'ai pensé à la phrase de Stendhal « Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur ». En l'occurrence ma caisse à moi a produit des sons discordants.
Rien à voir avec la qualité du texte, la beauté de l'écriture, non. Violaine Huisman a la plume sûre, la tournure élégante.
Plutôt une question de moment, de bagage aussi.
Ce sujet n'a pas pour moi l'excuse de l'exotisme.

Pas le bon archet pour mon violon, mais nul doute que la musique sera belle chez d'autres lecteurs…

Challenge Muli-défis 2018
Challenge Plumes féminines 2018
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Violaine Huisman est la narratrice de son roman. Elle est le second rôle dans cette histoire autobiographique où elle raconte sa mère, Catherine et le long cheminement qui l'a amené à sombrer petit à petit dans une maniaco-dépression jusqu'à l'enfermement en hôpital psychiatrique.
Le sujet pourrait paraitre grave mais l'auteure avec un rythme mené tambour battant emporte tout sur son passage, passant de scènes cocasses et drôles à des épisodes de vie tragiques sans trop d'états d'âme.
Le plus choquant n'est pas la façon dont elle et sa soeur ont eu à subir les maltraitances physiques ou psychologiques venant de leur mère malade, mais bien évidemment de la façon crue, exhibitionniste, vulgaire, obscène et glauque dont l'auteure étale devant nos yeux ébahis l'épopée du vagin de sa propre mère. Qui aurait l'idée perverse de se renseigner sur la vie sexuelle de sa propre mère et en plus de l'étaler aux yeux de n'importe quel quidam ?
C'est indigne.
Ce fait de plume est bien l'annoncement, résonnez trompettes, carillonnez cloches et tocsins, d'une société décadente qui a brisée toutes les barrières de la morale et qui élève, cultive, multiplie en son sein des spécimens dignes d'être les pires rebus de l'humanité, déchets d'immoralité, des succubes qui copulent avec l'éthique, la viole et la conchie. Notez que ce roman a reçu le prix « Marie-Claire du roman féminin » ainsi que le prix « Françoise Sagan », histoire de bien enfoncer le clou de l'ignoble débauche sur la croix de l'innocence martyrisée, les furies se congratulent.
Heureusement, il y a la dernière partie du roman de Violaine Huisman à laquelle il faut absolument arriver car on y trouve le Saint Graal. Toute la beauté de ce roman irradie à travers les mots de l'auteure. le titre prend son sens pleinement. On atteint l'extase, la métamorphose a lieu, le vilain petit canard s'est transformé en merveilleux cygne, Alléluia !
Si l'on ne fait cas de cette vilaine incartade littéraire du début, « fugitive parce que reine » est un roman très agréable à lire que je recommande, tantôt enivrant, tantôt croustillant, au final bouleversant.
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C'est vrai qu'il y a eu ces derniers temps plusieurs livres autobiographiques sur des mères bipolaires...

C'est vrai aussi que Catherine, celle de ce récit, est particulièrement allumée et ne ménage pas ses filles...

Et pourtant @Fugitive parce que reine m'a retournée par l'amour fou qu'il raconte. Amour d'une mère pour ses filles. Amour de filles pour leur mère. Amour d'une femme pour un homme et pour les hommes. Mais aussi amour de la vie, de la liberté, de la passion et de la fantaisie. Refus de la tiédeur, de la mesure et de la raison.

Le livre est organisé en trois parties, d'abord une lettre d'amour à la première personne de la petite Violaine à sa maman, puis un récit factuel de la vie de cette fameuse maman, et enfin un épilogue à la vie de cette femme et au livre.

Contrairement à beaucoup de lecteurs sur Babelio, ce n'est pas la 2e partie objective qui m'a séduite. Elle m'a intéressée par l'éclairage qu'elle apporte aux 2 autres, mais pas touchée. le début et la fin, en revanche, si !

Même si ma mère est nettement moins barrée et plus équilibrée que Catherine, je me suis retrouvée dans beaucoup d'anecdotes, de doutes ou d'exaltations de Violaine. Et j'ai aimé cette ode à une femme et à la vie.
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Violaine Huisman (traductrice en anglais) nous livre pour cette rentrée de janvier 2018 un roman bouleversant qui est aussi largement autobiographique.

Elle rend aussi un vibrant hommage à sa mère, Catherine, une femme vraiment excessive que les médecins ont diagnostiqué comme "maniaco dépressive", à une époque où on de disait pas encore bipolaires pour parler de ces individus qui alternent périodes d'euphories et séquences de grande dépression et auto apitoiement.

On pense, à la lecture de ce livre entre le récit et le roman ( la frontière semble bien tenue comme souvent dans ce genre de livres) à "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan, aussi portrait déchirant d'une mère borderline, ou plus récemment "Encore vivant" de Pierre Souchon- voir chronique ici même qui parlait aussi de bi polarité vu de l'intérieur mais Violaine Huisman se différencie des autres livres sur le sujet sur le sujet par une plume alerte et poignante et une construction assez originale, en deux parties ( enfin trois si on compte un court épilogue dans lequel la narratrice fait le bilan avec le recul de sa vie d'adulte).

Après une première partie, dans laquelle l'auteure expose sans pathos et avec beaucoup de lucidité son rehard sur cette enfance somme toute assez brutale où sa mère lui paraissait particulièrement difficile à cerner et où les rôles entre parents et enfants se voient inversés, la deuxième partie, se place du point de vue de Catherine, et de ses vies avant d'avoir eu ses filles, éclairant largement les zones d'ombres de la première partie.

On voit que l'auteur a eu une enfance peu ordinaire, dans laquelle sa mère personnage bigger than live avait tendance à tirer toute la couverture avec elle, et si l'auteur ne nous épargne pas certaines scènes très dures sur la déchéance maternelle (où se cotoient alcool, cigarette, médicaments...) , elle parvient in fine à toujours apporter une tendresse et une humanité à cette mère, reine brisée et parfois déchue , mais reine quand même…

Une plume percutante et fluide qui pourra laissé pas mal de lecteurs totalement bouleversés.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Violaine Huisman nous parle de son enfance et de son adolescence passées auprès de sa mère. La bipolarité de celle-ci influe sur tout. C'est un texte réussi. J'ai trouvé certains passages crus, trop intimes. Mais l'amour prime, l'amour de cette mère pour ses filles et l'amour qu'elles lui portent. Un beau récit, addictif. J'en ai apprécié la lecture.
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Lecture assez perturbante. Ecrire sur sa mère bipolaire semble être la tendance du moment, c'est mon cinquième ouvrage autobiographique sur ce thème qui me tombe sous les yeux depuis le début de l'année...
Sur la forme, celui-ci est réussi, l'écriture de Violaine Huisman est agréable à lire, et même plus que cela, sa "patte" est précise, littéraire, élégante. J'aimerais la retrouver dans un autre contexte.
Le contexte justement, parlons-en un peu. Bien que comprenant parfaitement que la petite fille devenue écrivaine aime sa mère avec son coeur, avec ses tripes, ce qui est très légitime, je n'ai pas pu partager son engouement pour la personnalité de celle-ci. Tout n'est pas excusable. Son égoïsme, sa méchanceté, sa malhonnêteté envers ses filles, envers ses proches, et la société en général m'ont, comment dire, fortement "contrariée". Je me suis surprise, à plusieurs reprises, à me dire que si cette femme-là ne s'était as retrouvée riche, adulée et désoeuvrée, grâce à sa beauté naturelle, si elle avait dû "trimer" comme la majorité des mères, pour nourrie ses enfants, peut-être n'aurait-elle pas eu le temps de commettre toutes ses actions ahurissantes.
Alors non, je n'ai pas pu éprouver la moindre admiration pour cette personnalité flamboyante ; seule sa toxicité m'est apparue, et les dommages qu'elle a pu causer à ses enfants, ses maris...
Oui, bien sûr, la jeunesse difficile est un élément à prendre en compte, mais Violaine Huisman peut elle aussi se targuer d'une enfance difficile, mais elle semble être parvenue à en faire quelque chose de positif.
Son besoin de se raconter est compréhensible, mais j'ai hâte de la découvrir dans un récit moins intime.
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Participer à Masse critique implique un consentement actif, le fait de cocher un livre de la liste proposée aux commentaires des lecteurs, un ouvrage que l'on s'engage à commenter dans les délais impartis. Fugitive parce que Reine de Violaine Huisman n'était pas mon seul choix, mais le hasard ou la volonté d'un tirage au sort orchestré par des forces mystérieuses a fait de moi l'heureux destinataire, -recevoir gracieusement un roman expédié par la prestigieuse maison d'édition Gallimard est toujours un plaisir, de cette ode au seul amour inconditionnel que porte l'espèce humaine, celui d'une mère pour ses enfants, des enfants pour leur mère.
L'auteure qui signe là son premier opus affiche une belle maîtrise de sa plume qu'elle rend tour à tour prolixe, précise, érudite, populaire, grossière, fluide ou émouvante, entraînant le lecteur dans la scansion furieuse d'une vie familiale orchestrée par la figure tutélaire, cette maman qui régna des premiers souvenirs d'enfance à sa disparition et qui sans nul doute occupe une place irremplaçable et inégalable dans la mémoire de sa descendance.
Ce livre résonne en moi, à tort ou à raison, comme une tentative de maintenir en vie et de prolonger l'existence de cette mère adulée dans les pages d'un ouvrage auquel le dépôt légal confère une once d'immortalité. Je comprends le besoin ou l'envie de l'écrire, mais l'histoire manque des ingrédients qui m'emportent en tant que lecteur. Tout au long de la première partie, je me disais que sans ma participation à masse critique, j'aurais pu abandonner la lecture. La biographie de la mère fut un peu plus digeste…
Ce manque d'enthousiasme tient au fait que cette histoire est trop personnelle, trop intime, nombre de relations parents-enfants finissent couchées sur le papier, elles ne m'intéressent que dans un contexte plus large que la simple exposition du lien ; et celle-ci n'apporte rien de plus. Le milieu social dans lequel elle se déroule lui évite l'ingérence des assistances sociales, la protection de l'enfance et la rubrique des faits divers.
Cependant, le style de l'auteure mérite un autre roman que j'espère avoir l'occasion de lire.
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