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Critique de Franz
Un Sphinx ça trompe énormément.
Se saisir d'un ancien numéro de la Hulotte, c'est réveiller des souvenirs émerveillés de lecture maintenant patinée de rencontres naturalistes faites au fil des années. le Sphinx Colibri a préparé la venue du Sphinx du liseron, balisant les chemins de la connaissance de réminiscences éclairantes alors même que le grand papillon vrombissant, migrateur subtropical, avait choisi d'honorer ma chambre un soir de printemps, profitant de l'ouverture frontale de l'oscillo-battant, du calme et de l'obscurité, se reposant toute la journée suivante derrière le rideau avant de reprendre sa course migratoire nocturne d'un vol puissant et précis. La Hulotte avait préparé le terrain pour faire en sorte que le nouveau venu, le Sphinx du liseron, soit accueilli respectueusement, sans crainte, en connaissance de cause. Revenir aux fondamentaux consiste à ouvrir le fascicule dormant sur l'étagère pour que les charmes opèrent à nouveau. Pour la Hulotte, le Sphinx Colibri déroule le film de sa vie avant même sa naissance quand sa mère cherchait le Gaillet blanc, la plante nourricière des chenilles du Sphinx, pour y déposer ses oeufs. Après une cinquantaine de jours à brouter du Gaillet auquel le lépidoptère est inféodé, les prodiges arrivent avec l'imago et l'envol. Les capacités du papillon sont extraordinaires avec des vols longue distance au-delà des déserts, des mers et des montagnes. Modulable à l'envi, son vol intègre les loopings, les décollages verticaux, le surplace ou encore le vol arrière. La cadence des ailes, de 75 battements par seconde, les rend invisibles. Pierre Déom, en pédagogue averti, détaille par le menu l'étonnante aptitude du Sphinx pour absorber le nectar des fleurs avec une trompe déroulée presque aussi longue que son corps. Un cousin d'Amérique possède une trompe mesurant 28 cm, entraînant au passage l'admiration de Pinocchio face à l'appendice facial à rallonge : "Il a dû en raconter des bobards à son père celui-là..." Opportuniste et touche-à-tout, le Sphinx voit ses comportements et ses aptitudes passés au peigne fin et à la mine pointilleuse de l'orfèvre naturaliste Pierre Déom. L'étonnant lépidoptère virevolte à chaque page, curieux et désinvolte, intrigant et attachant. Les aventures du Sphinx se poursuivent sur lahulotte.fr.
Se saisir d'un ancien numéro de la Hulotte, c'est réveiller des souvenirs émerveillés de lecture maintenant patinée de rencontres naturalistes faites au fil des années. le Sphinx Colibri a préparé la venue du Sphinx du liseron, balisant les chemins de la connaissance de réminiscences éclairantes alors même que le grand papillon vrombissant, migrateur subtropical, avait choisi d'honorer ma chambre un soir de printemps, profitant de l'ouverture frontale de l'oscillo-battant, du calme et de l'obscurité, se reposant toute la journée suivante derrière le rideau avant de reprendre sa course migratoire nocturne d'un vol puissant et précis. La Hulotte avait préparé le terrain pour faire en sorte que le nouveau venu, le Sphinx du liseron, soit accueilli respectueusement, sans crainte, en connaissance de cause. Revenir aux fondamentaux consiste à ouvrir le fascicule dormant sur l'étagère pour que les charmes opèrent à nouveau. Pour la Hulotte, le Sphinx Colibri déroule le film de sa vie avant même sa naissance quand sa mère cherchait le Gaillet blanc, la plante nourricière des chenilles du Sphinx, pour y déposer ses oeufs. Après une cinquantaine de jours à brouter du Gaillet auquel le lépidoptère est inféodé, les prodiges arrivent avec l'imago et l'envol. Les capacités du papillon sont extraordinaires avec des vols longue distance au-delà des déserts, des mers et des montagnes. Modulable à l'envi, son vol intègre les loopings, les décollages verticaux, le surplace ou encore le vol arrière. La cadence des ailes, de 75 battements par seconde, les rend invisibles. Pierre Déom, en pédagogue averti, détaille par le menu l'étonnante aptitude du Sphinx pour absorber le nectar des fleurs avec une trompe déroulée presque aussi longue que son corps. Un cousin d'Amérique possède une trompe mesurant 28 cm, entraînant au passage l'admiration de Pinocchio face à l'appendice facial à rallonge : "Il a dû en raconter des bobards à son père celui-là..." Opportuniste et touche-à-tout, le Sphinx voit ses comportements et ses aptitudes passés au peigne fin et à la mine pointilleuse de l'orfèvre naturaliste Pierre Déom. L'étonnant lépidoptère virevolte à chaque page, curieux et désinvolte, intrigant et attachant. Les aventures du Sphinx se poursuivent sur lahulotte.fr.
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