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Critique de Varaha


Varaha
31 décembre 2017
Vivre la grande guerre au travers des yeux et des mots de Geneviève, fille de médecin, qui a quatorze ans au début de la première guerre mondiale. Ils sont à Paris, et la guerre tourne tout autours d'eux. La ville, la campagne, la Belgique, l'Angleterre sont sous les assauts de l'Allemagne.

""... Et puis, je me suis senti comme un étranger au milieu de vous. Rien n'a changé ici, tu comprends, ou presque. ... Mais moi je n'appartiens plus à cette vie ; ma vie est là-bas, avec les autres, avec la mort, dans la boue, dans l'enfer. Je me sens plus proche d'eux que de vous, je suis devenu un étranger dans ma famille. ...""

Depuis le début des conflits, elle veut travailler aux côtés de son père, être infirmière, être utile. En septembre 1917, son père accepte enfin ! On peut lire sa joie entre les lignes de ce lundi 17 septembre 1917. Et les phrases positives se faisant plutôt rares, ça fait du bien d'en lire une de temps en temps.

"Lundi 11 novembre 1918
Les cloches de Paris se sont envolées.
Les habitants se sont embrassés.
La guerre est trerminée.
Aujourd'hui, j'ai dix-huit ans."

Le journal se termine sur cette heureuse conclusion, assombrie par de moins bonnes nouvelles pour certains qui n'auront pas eu l'occasion de vivre ce jour heureux.

Cette lecture m'a permis de rencontrer les horreurs de la guerre par le vécu d'une enfant devenue adulte bien trop tôt. Les livres d'histoire nous donnent une image certe détaillée des conflits, mais sans le côté humain que traduit ce petit roman. J'ai beaucoup aimé lire ce journal intime qui confirme les horreurs, mais aussi la bonté dont peut être capable l'être humain.
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