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Critique de VictorhugoLH


Roman Fleuve de Philibert Humm.

Outre la jolie couverture de cette édition poche, j'avais entendu l'auteur en parler, à l'époque, sur le plateau de la Grande Librairie. Un livre qui avait l'air très drôle. En tout cas, la façon d'en parler donnait cette impression.

De l'eau a coulé sous les ponts (de la Seine), l'édition poche entrait (en scène). J'étais impatient. Je me suis jeté à l'eau. Avant de savoir si j'ai sombré ou chaviré, place à un rappel de l'histoire, afin que vous ne soyez pas égarés dans les méandres de ma pensée.

Un jour, un jeune homme, parisien, féru d'aventures, a voulu en vivre une. Intrépide, l'âme débordant de défi, il s'est mis dans la tête, dans la plus pure folie de l'aventurier, l'idée de descendre la Seine, de Paris, jusqu'à la mer. Insensé, me diriez vous? Les explorateurs des siècles passés allaient être oubliés. Philibert, accompagné de ses amis, allaient ramer sur la Seine, aller en terra incognita une fois la zone du pass navigo franchie!

Mon retour donne le ton de ce livre. Tout n'est pas à prendre au sérieux. Il s'agit, bien sûr, d'une parodie du roman d'aventures. Ce livre est à l'exploration ce que les Monty Python sont à la quête du graal, ce que H2G2 est au récit interstellaire.

Encore faut-il avoir envie de rire, les petites larmes d'hilarité faisant les grandes rivières. C'était mon cas et je dois dire que je me suis régalé. Ne sans doute rien prendre au premier degré de ce qui est écrit (et s'est réellement produit). Se laisser porter par les mots. L'auteur a pagayé, mais n'a pas ramé dans sa façon de raconter son aventure. Et le lecteur se laisse porter sur les flots des mots. le roman est un long fleuve tranquille. L'action? N'en cherchez pas. Il n'y a rien de vraiment trépidant. Mais il y a tant d'éléments drôles et attachants.

J'ai donc été conquis par ce roman fleuve. Rien n'est à jeter à l'eau. D'une part, ce serait un geste que réprouve le civisme. D'autre part, ce serait nier les qualités de l'auteur pour nous embarquer avec lui.

Alors, larguons les amarres, déployons les voiles, enfin, la voile, euh, plutôt ce qui sert de voile. Et cap au Nord-Ouest, vers les embruns!
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