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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Planet opera se déroulant au sein d'une flotte de vaisseaux-mondes vivants et ne mettant en scène que des personnages féminins, Les étoiles sont légion se caractérise par un worldbuilding et un côté très explicite dans le registre organique qui ne laisseront pas indifférent, et qui tranchent avec ce que la SF propose habituellement. Sur le plan de la singularité, ce roman gagne donc son pari, mais c'est un peu le seul, à mon sens. Narration convolutée et maladroite, côté explicite, donc, un peu provocateur gratuitement et qui ne plaira clairement pas à tous les profils de lecteur, worldbuilding qui pose beaucoup de questions et ne répond… à aucune, ambiance qui frôle parfois nettement plus la Fantasy que la SF, thématiques assénées sans aucune subtilité à coups d'incarnations physiques de questions philosophiques ou sociétales profondes, nombreux sont les points qui pourront potentiellement poser problème à différents profils de lecteur.

Ce qui précède n'est qu'un résumé : retrouver l'argumentaire complet sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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S'en sortir vivante grâce à un tentacule après avoir reçu un céphalopode Bhavaja lorsque l'on chevauche une limace de l'espace près de la Mokshi n'est pas donnée à tout le monde. Zan de Katazyrna est de celle là !!!

Voilà un roman qui m'a fait vomir pas seulement une fois, ni deux, mais trois fois ! Un record auquel on ne peut que s'attarder. Alors, qu'est ce qui a mis à mal mon estomac ?

Premier vomi ?
Si vous avez lu les premiers avis sur ce roman, vous n'êtes pas sans savoir que c'est un roman assez organique, sale, trash. L'auteure vous emmène dans un vaisseau monde ressemblant à l'intérieur d'un utérus en pleine menstruation. Et l'impression que l'auteure veut en rajouter des tonnes dans le dégueu, l'immondice, sans que cela ne serve l'intrigue. Pas très ragoutant, mais une fois passé la surprise, cela reste du décorum, du vrai. Car jamais nous n'aurons d'explications sur la raison de ce monde organique. Un univers assez original, mais dont aucune explications rationnelles ne sera donné. le "T'as gueule, c'est magique" fonctionne très bien en fantasy, mais en SF, il y a un minimum décent à respecter. Avec les premières pages, je pensais que Kameron Hurley lorgnait du côté de Reynolds et son vaisseau tumeur dans la trilogie des inhibiteurs, qu'elle allait peut être le surpassait. Mais non, cela fait Pschitt très vite. Au final, l'impression d'avoir lu une Fantasy dans l'espace, mais pas de la SF.
Résultat : cela peut choquer le chaland, mais moi, cela ne m'a pas fait vomir.

Deuxième vomi ?
Un livre dont tous les protagonistes sont des femmes. L'auteure pousse le bouchon un peu loin ? Mais moi je suis de la race canine assez ouverte. Pour peu, sans les autres avis, je ne suis pas sûr que je l'aurais remarqué. Reste une question, cela suffit-il à en faire un roman féministe ? Ben je m'en fous un peu aussi. Si le sujet est bien traité, qu'il me fait réfléchir, m'ouvre l'esprit, me chamboule dans mes certitudes, le pari est gagné. Mais pas ici. Car c'est ici un sujet sous jacent, jamais vous n'aurez de longues digressions philosophiques sur la femme dans la société. (mais les quelques fois où cela est abordé frontalement, c'est fais au forceps) Et tant mieux. Ou pas. Car quelques semaines après sa lecture, ce roman m'a tout de même fait réfléchir à la question de la place de la femme, son rôle et tout le toutim. Et je cherchais où et comment l'auteure avait fait germer ces réflexions. Alors est ce qu'il vaut mieux un livre qui vous interpelle pendant sa lecture ou après, à vous de décider.
Résultat : des femmes partout qui n'ont pas heurté ma sensibilité masculine, même pas vomi.

Troisième vomi ?
Et l'histoire dans tout ça ? Parce que moi, ce qui me fait aimer ou pas un livre, c'est son intrigue, l'envie de tourner la page pour savoir ce qui va se produire. Et ici, cela coince sévère, une histoire sans queue ni tête. Ce livre m'a fait penser au livre le monde vert : un périple initiatique niais au possible, ressemblant aux pires romans publiés à la chaîne dans les années 60-70. Je ne pensais pas que des écrivains pouvaient nous pondre encore des inepties pareilles. Je ne vais pas vous dire tout ce qui cloche, reportez vous pour ça à la critique d'Apophis à laquelle je souscris entièrement.
Au mieux, cela ressemble à de la très mauvaise littérature jeunesse.
Résultat : avec une intrigue pareille, je n'étais pas loin de vomir, mais non.

Mais alors, qu'est ce qui a mis mon estomac dans de si horribles états ? J'ai beau être un dur à cuire (hum hum), il y a une chose que je ne supporte pas. Et là me voilà servi. Quand je lis :

"– Va savoir à quel point la situation a changé, depuis mon départ. Les Bhavaja sont mauvaises. Il me faudra une armée, pour les vaincre.
– Tu n'as pas besoin d'une armée : tu nous as, nous."

Ben moi, je vomi. Manquerai plus que l'on parle d'amour derrière.
Alors quand quelques pages plus loin, je tombe sur :

« Qu'est-ce qui les y contraint ? demandé-je.
– La peur. La peur de notre mère, Seigneure Katazyrna.
– C'est ça, votre moteur ? »
Elle hésite, mais répond avec sincérité. « Oui. Je suis sûre que ton peuple tue pour toi par peur.
– Non, par amour.
– Par amour ?
– Et rien que par amour. Pour celles derrière elles. Pour celles qui viendront après elles. Par amour. »

je re-vomi de suite
A peine retiré les derniers morceaux restés collés autour de ma bouche, Hurley m'assassine, le coup de grâce.

"Ça suffit avec le passé. Nous bâtissons l'avenir, maintenant.
– J'ai peur.
– Je sais, mais c'est la peur qui nous a blessées. Il faut qu'on arrête d'avoir peur.
– Je ne sais pas comment faire.
– Nous apprendrons ensemble », dis-je."

Troisième vomi ! Et je vous pris de croire que lorsque l'estomac est vide, cela fait mal, très mal...
400 pages de crade-fantasy pour en arriver là, je dis chapeau bas l'artiste !
Alors, pour répondre à la question qui ouvrait mon billet : Qu'est ce qui bouge le cul des Katazyrn ? C'est l'amour. Si vous aimez Léopold Nord & Vous, vous aimerez Les étoiles sont légion.

Lu dans le cadre d'un service de presse
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J'attendais beaucoup de ce livre, le résumé fortement attractif avec une première de couverture qui fait réfléchir.
Malheureusement, impossible de m'attacher aux personnages, de rentrer dans l'histoire et surtout, m'imaginer le monde dans lequel se déroule le scénario. Pourtant, l'histoire est bien pensée mais, je trouve, mal racontée. Pas de la bonne manière.
J'ai arrêté cet ouvrage car je me retrouvais dans l'obligation de le lire pour dire de le lire. Et ce n'est pas ce que je recherche dans le monde de la lecture.
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