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Critique de delphvu


Nancy Huston choisit de raconter le destin de deux personnages très différents, dans deux pays que tout oppose. Au Cambodge, nous rencontrons Saloth Sâr, jeune garçon timide et rêveur, séparé de sa famille très tôt pour devenir moine bouddhiste puis placé en pensionnat catholique parmi la classe dominante. Au Canada, la jeune Dorrit issue d'une famille nombreuse, recomposée et bohème découvre l'amour dans les bras d'hommes plus âgés, violents...
J'avoue avoir été décontenancée par le parallèle établi par l'auteure concernant ces deux personnages inspirés par Pol Pot et elle-même.
La fascination des deux protagonistes pour le communisme, leur volonté farouche de sourire envers et malgré tout, d'où le titre Lèvres de pierre à l'instar des statues de Bouddha, sont les fils conducteurs de ce roman étrange...
Bien sûr, le destin de Pol Pot est terrible mais il me semble difficile de légitimer les atrocités commises par cet homme sur la base unique de cette enfance brisée. Quant à la jeune Dorrit, double littéraire de l'auteure, les expériences traumatisantes, son parcours d'étudiante parisienne apprentie journaliste semblent terriblement clichés...Malgré tout, son expérience a forgé son militantisme féministe...À mon avis, un des rares points intéressants de cet opus.

Une lecture qui ne me marquera pas. Déception .
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