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Critique de Maxie


Lignes de faille est un roman choral. C'est d'abord Sol, dernière génération de la famille, qui est le narrateur. Nous sommes en 2004, il a 6 ans, mais ne pense pas comme un enfant de 6 ans. Et ce roman surprend donc dès ses premières pages. Il m'a gênée, même, à tel point ce petit garçon menait une vie intérieure perturbée. Heureusement, au quart du roman, on change de point de vue, et c'est cette fois Randall, le père de Sol, qui devient narrateur. Lui aussi a 6 ans, on fait un saut dans le passé d'une vingtaine d'années. Les choses s'éclairent petit à petit, mais il faudra attendre la narration de Sadie, mère de Randall, cueillie quand elle aussi avait 6 ans, puis celle de Kristina, arrière-grand-mère de Sol, qui nous fait remonter en 1944-45, pour saisir toute la profondeur de ce roman. Et quand on tourne la dernière page, on a juste envie de revenir à la première pour recommencer la lecture et mieux comprendre, avec l'oeil de celui qui sait, à quel point les non-dits et les tabous sur une des atrocités du régime nazi ont pu marquer des générations successives.
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