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Critique de merlonrouge


Enfin, je suis en train de le lire, mais il me semble bien être enfin tombé sur une écrivaine formidable. Merci à la liste des “hommes vu par les femmes” de palmipède (qqch comme ça, j'écorche peut-être)
Voilà, je l’ai lu complètement, c’est pas mal pour moi.
Alors, de point de vue de femmes sur les hommes, il est bien peu question, il y a bien le mari, la séparation, la “pause” mais ça me parait secondaire dans le livre.
Le sujet, ce sont les femmes, les cygnes, vieilles et veuves depuis longtemps, douces, nouant de délicates amitiés, révélant certains secrets originaux, étranges, comme les doublures d’Abigail. C’est raffiné et tout près de disparaître à jamais dans l’oubli, sauvés de justesse par Mia. Avec les cygnes, je longe les abysses de l’insignifiance de la vie d’humains à deux doigts de mourir.
À l’autre bout, les adolescentes du groupe de poésie, la tête dans le guidon, leurs relations entre elles et les interactions et influences entre elles mais aussi entre elles et Mia, leur professeur. Récit vivant, analyse et description fine. Les écrivains sont, pour les meilleurs, définitivement des surdoués du ressenti, du vécu, de l’éprouvé : à la microseconde près, ils perçoivent en eux et chez les autres tout, absolument tout ce qui est éprouvé, ressenti, vécu, pensé alors que pour ma part, il peut m’arriver de pouvoir évoquer une pensée ou une émotion par heure. Ils vivent donc avec une densité et une acuité 1000 fois supérieure à la mienne.
Comme le livre et l’auteur m’ont plu, j’ai aussitôt remplilé avec “un monde flamboyant “ de la même auteure.
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