J'étais retournée en classe tout simplement parce que je m'ennuyais. Oui, je sais, c'est triste. Je ne m'occupais de personne pour que personne ne s'occupe de moi. Je ne sortais plus de la maison dès qu'il faisait nuit, et tous les soirs je m'endormais bercée par les fusillades et les sirènes de police.
Ne pas faire de choix, c'est en faire un déjà. La neutralité est un concept, pas un fait. C'est surtout la meilleure manière de passer à côté de sa vie.
Ce sont nos choix qui font ce que nous sommes, reprit-il finalement...-Ne pas faire de choix, c'est déjà en faire un. La neutralité est un concept, pas un fait. C'est surtout la meilleur manière de passer à côté de la vie.
Le langage du corps m'avait autrefois permis de comprendre que notre voisin était un pédophile, et cela bien avant qu'il ne s'exhibe devant moi, bien avant qu'il ne me touche pour la première fois ou ne me demande des faveurs. C'était dans sa façon de nous épier, nous autres, les gosses du quartier; je l'ai vu dans les regards meurtris des enfants placés chez lui en famille d'accueil. J'étais préparée à ses avances; je savais qu'elles viendraient tôt ou tard
Les affaires non résolues l'affectent toujours autant, toutes celles où des familles attendent désespérément des réponses qui ne viendront peut-être jamais
Une chose très appréciable à New-York est que personne ne vous pose jamais de questions. C'est juste un de ces endroits où les gens aiment aller, vous comprenez? C'est un rêve, un but en soi, une ville dans laquelle vous pouvez disparaître au milieu de millions d'autres personnes qui font la même chose. Tout le monde se moque de savoir d'où vous venez ou pourquoi vous êtes parti, parce que chacun est concentré sur lui-même, sur ce qu'il veut et la direction qu'il prend
Ne pas faire de choix c'est en faire un déjà. La neutralité est un concept, pas un fait.
Des gens sont morts, des vies sont gâchées et je suis sûre que ça vous a coûté d'abandonner votre match de football.
Trois papillons pour une fille brisée, trois symboles : la personnalité, la possession et la cruauté.
Mais mes ailes ne bougeaient pas, je ne pouvais pas m'envoler. Je n'arrivais même pas à pleurer.
Je n'avais le choix qu'entre la terreur, la souffrance et le chagrin.