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Critique de cafeaulait
Les liens qui se tissent entre les membres du quatuor peuvent être aussi tendus que l'archet qui glisse sur les cordes. C'est ce que j'ai senti dans l'évolution des personnages de ce fabuleux quatuor à cordes. Lentement et en crescendo on entre dans un monde d'intimité, de profondeur, où les personnages nous livrent leurs émotions sans toutefois les communiquer adéquatement à leur entourage. Plongé dans un monde où les contradictions de la personnalité de chacun échappent de justesse à la catastrophe, la tension monte et tisse une trame où malgré des apparences tranquilles, on se trouve en plein drame. Entre la démence de l'un et la manipulation de l'autre, ce couple se déchire à cause de cette nouvelle jeune violoniste qui vient prendre la place d'un des membres décédé et dont le mari tombe follement amoureux.
